La question du jour :

Doit-on limiter les fast-foods au profit de la gastronomie locale ?

Oui
Non
Ne se prononce pas

Doit-on limiter les fast-foods au profit de la gastronomie locale ?

© Imago / Panoramic - Un restaurant traditionnel dans les rues de Lyon. (image d'illustration)

Face à la prolifération de nouveaux fast-foods dans son centre-ville, la ville de Lyon veut sauver ses "bouchons", les restaurants lyonnais traditionnels qui sont parfois présents depuis plusieurs décennies. Et vous, considérez-vous que cette mesure doit s'étendre à l'ensemble du territoire ?

Capitale de la gastronomie dans l'Hexagone, la ville de Lyon monte au front pour défendre son patrimoine culinaire, face à l'afflux massif d'enseignes de fast-food. Comme l’explique RMC, lundi 25 mars, la mairie de la ville souhaiterait réguler l’installation des fast-foods et des dark kitchens (cuisines fantômes, ndlr) dans son centre-ville. Le maire, Grégory Doucet, a annoncé jeudi 21 mars en Conseil municipal qu’il va organiser des assises du commerce et de l'artisanat à l’automne prochain. "Les assises du commerce et de l'artisanat nous permettront de trouver des solutions face aux trop nombreuses chaînes de fast-food et dark kitchens présentes dans notre ville", a-t-il écrit sur X, anciennement Twitter.

Cette tendance ne manque pas d'inquiéter certains habitants. "Si ça continue dans le même sens, bientôt il n’y aura plus de bouchons, il n’y aura plus rien parce que les gros groupes vont tout prendre", déplore un Lyonnais. Pour un adolescent, réguler l’installation des fast-foods peut être une bonne idée, si la mairie veut préserver les fast-foods indépendants : "Des petits fast-foods de personnes indépendantes, ça peut être pas mal d’en rajouter. Donc pourquoi pas, ça dépend de quel fast-food."

Le syndicat de l’hôtellerie-restauration du Rhône soutient la mairie

À l’automne prochain, les acteurs politiques et économiques sont invités par la mairie à réfléchir aux solutions pour préserver la bonne bouffe de la malbouffe. Le syndicat de l’hôtellerie-restauration du Rhône (l’UMIH) soutient l’initiative de la mairie. "Les niveaux de loyers demandés sont exorbitants et ça va être le nerf de la guerre", prédit toutefois Thibault Salvat, président de la branche restauration à RMC. Quoiqu'il en soit, cette initiative de la mairie lyonnaise pourrait bien donner des idées à d'autres villes en France.

publié le 26 mars à 07h00, Quentin Marchal, 6Medias

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