La question du jour :

À votre avis, Robert Badinter doit-il entrer au Panthéon ?

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À votre avis, Robert Badinter doit-il entrer au Panthéon ?

Artisan de l’abolition de la peine de mort en France en 1981 et de la dépénalisation de l’homosexualité en 1982, Robert Badinter a marqué la justice et la société française par ses combats et ses engagements. Décédé dans la nuit du jeudi 8 au vendredi 9 février dernier à 95 ans, un hommage national lui sera rendu mercredi 14 février à Paris.

Robert Badinter a marqué des générations de Français alors qu'il occupait le poste du ministre de la Justice. Son mandat avait été marqué par l’abolition de la peine de mort en France et la dépénalisation de l’homosexualité pendant la présidence de François Mitterrand dans les années 80. Décédé à 95 ans dans la nuit du jeudi 8 au vendredi 9 février, Robert Badinter recevra un hommage national mercredi 14 février Place Vendôme à Paris à midi.

Au cours de cet hommage national, Emmanuel Macron pourrait annoncer l'entrée au Panthéon de Robert Badinter, alors que de nombreuses voix se sont élevées pour plaider en ce sens, depuis l'annonce de sa mort. "La question est de le transférer au panthéon réel. Si la famille est d'accord, c'est une évidence", avait expliqué Laurent Fabius sur France Inter, samedi 10 février. Et le chef de l'État aurait d'ailleurs déjà sondé la famille de l'ancien garde des Sceaux, selon la radio. "Robert Badinter n'était pas contre l'idée d'une entrée au Panthéon", aurait confié la famille à un conseiller de l'Élysée, sans que pour autant une échéance ait été fixée.

La famille de Robert Badinter doit accepter qu’il entre au Panthéon

Comme l’explique Ouest-France, seul le président de la République peut décider de transférer le corps ou les cendres d’une personnalité au Panthéon. Mais la famille du défunt ou de la défunte doit donner son accord. Ce qu’avait refusé les héritiers d’Albert Camus qui repose à Lourmarin (Vaucluse). La décision concernant l’entrée ou non de Robert Badinter devrait être connue mercredi, lors du discours d’Emmanuel Macron. A l’annonce du décès de l’ancien garde des Sceaux, il avait salué sur X "une figure du siècle" qui "ne cessera jamais de plaider pour les Lumières".

publié le 14 février à 07h00, Capucine Trollion, 6Medias

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