Hommage à Robert Badinter : LFI confirme sa présence malgré l'opposition de la famille
© Lemouton Stephane/Pool/ABACA
Conformément à la volonté d’Élisabeth Badinter, la présence de LFI et du RN n’est pas souhaitée à l’hommage national de Robert Badinter mercredi 14 février à Paris. Une décision acceptée par Marine Le Pen, mais vilipendée par Jean-Luc Mélenchon.
Les représentants de La France Insoumise et du Rassemblement national persona non grata à l’hommage à Robert Badinter, mercredi 14 février à Paris. C’est sa veuve Elisabeth Badinter qui a exprimé ce souhait transmis ensuite aux principaux intéressés par l’Élysée, explique Le Figaro. D’après ce dernier, Marine Le Pen a accepté de ne pas se rendre à l’hommage. Un de ses proches a déclaré au Figaro : "Notre ligne n’a pas varié : nous respectons toujours la volonté des proches des défunts."
Mais du côté de La France Insoumise, la réaction a été plus virulente. Sur X, Jean-Luc Mélenchon a écrit lundi 13 février : "Badinter : un hommage national dont est exclue une partie des Français n'est plus un hommage national. La République est une et indivisible." Même son de cloche de part d’Alexis Corbière sur X qui affirme que cette décision "n'est pas conforme au principal des grands combats de Robert Badinter". Mardi 13 février en fin d'après-midi, LFI a fait savoir qu'elle serait représentée par "deux députés" à l'hommage, malgré l'interdiction de la famille.
La semaine dernière, le parti n’était pas non plus le bienvenu lors de l’hommage aux victimes françaises du 7 octobre dans la cour des Invalides. Plusieurs familles de victimes avaient écrit une lettre à Emmanuel Macron à ce sujet, mais plusieurs représentants dont Mathilde Panot et Manuel Bompard s’y étaient rendus.
L’hommage national débutera à midi
Décédé vendredi 9 février à 95 ans, Robert Badinter est une figure emblématique de la justice et de la société française. Il a permis d’abolir la peine de mort en 1981 et a fait voter la dépénalisation de l’homosexualité en 1982. L’hommage national aura lieu place Vendôme à Paris mercredi 14 février à midi. Selon BFMTV, Emmanuel Macron pourrait s’exprimer sur une potentielle entrée de Robert Badinter au Panthéon.
publié le 13 février à 17h06, Capucine Trollion, 6Medias