Politique

Sur Twitter, les sandales de Raquel Garrido font scandale

© Blondet Eliot/ABACA - Raquel Garrido s'est défendu avec une photo de ses chaussures.

Mardi 18 juillet, la députée LFI Raquel Garrido a été prise à partie sur Twitter après avoir été vue avec une paire de sandales aux pieds. Le modèle ressemblant de près à celles fabriquées par Hermès, l’élue a dû se justifier.

"Pas des Hermès, plutôt Nupes." Plusieurs personnes ont pris à partie la députée Insoumise Raquel Garrido sur Twitter. L’élue de Seine-Saint-Denis avait été aperçue avec une paire de sandales ressemblant drôlement aux chaussures vendues par Hermès, à 685 euros la paire de chaussures.

Des propos "avilissants"

"Vous prétendez défendre les humbles, alors que vos pieds sont chaussés d’un demi SMIC", s’est emporté mardi 18 juillet le député du Cher, François Cormier-Bouligeon. En plus de son tweet, l’élu du groupe Renaissance a voulu appuyer son propos d’une photo montrant la députée LFI lors d’un déplacement au festival d’Avignon. "Vous ne trouvez pas ça avilissant pour une femme politique d’être réduite à être l’objet de commentaires de sa tenue ? C’est d’évidence du machisme crasse", a alors répliqué Raquel Garrido.

C’est un scandale ! Non. C’est une sandale. Offerte par mes filles, rapportée de voyage.Pas des Hermès. Plutôt Nupes ;-)Ces sandales et moi avons fait plus pour l’augmentation des salaires et la souveraineté du peuple que les 5k macronistes et lepenistes qui nous haïssent. pic.twitter.com/D8V1sp3lTw

— Raquel Garrido (@RaquelGarridoFr) July 18, 2023

Mais l’élue, visiblement inspirée, a tout de même voulu rétablir la vérité et dénoncer la fake news véhiculée par son collègue. "C’est un scandale. Non c’est une sandale. Offerte par mes filles, rapportée de voyage", a-t-elle publié sur Twitter avec une photo de ses sandales, qui ne sont effectivement pas fabriquées par la marque de luxe. "Pas des Hermès, plutôt Nupes. Ces sandales et moi avons fait plus pour l’augmentation des salaires et la souveraineté du peuple que les 5 000 macronistes et lepénistes qui nous haïssent", a-t-elle balayé.

publié le 19 juillet à 16h33, Inès Cussac, 6Medias

Liens commerciaux