Procès des assistants parlementaires du FN : Marine Le Pen se défend "d'avoir commis la moindre illégalité"
© Blondet Eliot/ABACA
Dans le cadre du procès des soupçons d'emplois fictifs d'assistants parlementaires du FN, la patronne des députés du Rassemblement National (ex-FN) est confrontée à son premier interrogatoire, lundi 14 octobre, relate BFMTV. Elle nie formellement les soupçons et défend "la mutualisation" des collaborateurs parlementaires européens.
Un procès qui entre dans une nouvelle phase. Mise en examen pour détournement de fonds publics, Marine Le Pen est auditionnée pour la première fois par les juges lundi 14 octobre dans le cadre du procès des assistants parlementaires du Front National (FN), parti renommé Rassemblement National (RN). "Je n’ai absolument pas le sentiment d’avoir commis la moindre irrégularité, la moindre illégalité", a affirmé à la barre la patronne des députés RN, dans des propos relayés par BFMTV.
Lors de son interrogatoire, Marine Le Pen a défendu "la mutualisation" des collaborateurs parlementaires européens et nié formellement les soupçons d'emplois fictifs. "Il est insensé d’avoir quelqu’un qui fait la même chose que celui d’à côté. Il y a donc une mutualisation des assistants parlementaires à qui on peut demander des choses, des avis, des notes", a-t-elle soutenu.
Un "système centralisé" de gestion des "enveloppes" dans le viseur de la justice
Dans ce procès qui s'est ouvert le 30 septembre, 25 personnes issues du RN sont actuellement soupçonnées d'avoir mis en place ou participé à un "système centralisé" de gestion des "enveloppes", auxquelles les députés européens ont droit pour rémunérer leurs assistants parlementaires, dans le but de payer des salariés travaillant en réalité pour le parti. "Je ne vois pas de différence entre le mandat d’un assistant national ou européen si ce n’est la différence d’échelle", a encore avancé Marine Le Pen lors de son interrogatoire.
publié le 14 octobre à 16h14, Quentin Marchal, 6Medias