Politique

Motion de censure : LFI et le RN "cherchent le désordre", estime Gabriel Attal

© Capture d'écran franceinfo

Deux motions de censure déposées par LFI et le RN vont être étudiées à l'Assemblée nationale, lundi 3 juin. Invité de franceinfo ce lundi, Gabriel Attal ironise sur la volonté de l'opposition de "renverser le gouvernement".

Gabriel Attal contre-attaque. Dans le vif de la campagne électorale européenne, deux motions de censures déposées par LFI et le Rassemblement national seront étudiées à l'Assemblée nationale lundi 3 juin. Invité de la matinale de franceinfo ce lundi, le Premier ministre dénonce la démarche de l'opposition. "C'est la grosse ficelle bien politicienne qu'on connaît à chaque élection", assure le chef du gouvernement.

Selon lui, La France insoumise et le Rassemblement national "cherchent le désordre" et veulent "faire peur aux Français". Avec ces motions de censure, l'opposition voudrait "faire tomber le gouvernement ensemble", décrypte Gabriel Attal. "Ils veulent faire tomber le gouvernement, mais le faire tomber pour quoi ? Ils vont faire un gouvernement ensemble ? Je crois pas, en tout cas j'ai pas entendu ça", ironise le Premier ministre.

Le "plan caché" du gouvernement

De plus, les partis d'opposition accuseraient le gouvernement de disposer "d'un plan caché", qui consisterait à mettre en place des réformes controversées, comme la désindexation sur l'inflation des retraites, après les élections européennes. "S’il y avait un plan caché, si je voulais retarder des mauvaises nouvelles après les élections vous croyez que j'aurais annoncé la réforme de l'assurance chômage ?", raille Gabriel Attal.

Vendredi 31 mai, l'agence américaine Standard and Poor's a dégradé la note de la dette publique française, en lien avec le dérapage budgétaire révélé plus tôt dans l’année. Ce qui a entraîné le dépôt des motions de censure par l’opposition. C’est en réponse à ce dérapage et en amont de l’annonce de l’agence de notation que le Premier ministre Gabriel Attal avait annoncé une réforme de l'assurance chômage qui permettrait, selon lui, de combler le déficit par le travail. Et de tacler une dernière fois les partis de Manuel Bombard et Jordan Bardella : "Ils ont un point commun, La France insoumise et le Rassemblement national, ils ont le même programme économique."

publié le 3 juin à 11h52, Angéline Da Costa, 6Médias

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