Législatives : Olivier Faure, Marine Tondelier, Benoît Payan… des personnalités veulent un accord de désistement face au RN
© Lafargue Raphael/Coust Laurent/ABACA
Dans une tribune relayée par Le Monde, 200 personnalités politiques et de la société civile souhaitent un accord transpartisan pour se désister en cas de ballotage défavorable afin de faire barrage au RN. Aucun candidat LFI ne figure parmi les signataires.
Des candidats aux élections législatives anticipées, macronistes, socialistes, écologistes ou bien provenant de la société civile, appellent à un accord transpartisan destiné à faire barrage au Rassemblement national en cas de triangulaire et de ballotage défavorable pour le second tour. Ils sont ainsi plus de 220 personnalités politiques de la droite, de la gauche et du centre à avoir signé une tribune, relayée par Le Monde, et dans laquelle ils réclament davantage de clarté : "Les forces démocratiques doivent s’entendre pour empêcher que le RN n’obtienne une majorité."
La gauche est fortement représentée dans cette tribune, mais aucun Insoumis ne figure parmi les signataires. Les partenaires de Jean-Luc Mélenchon et Manuel Bompard sont pourtant appelés à se joindre au mouvement au plus vite. Cet accord "devrait être affiché clairement dès maintenant, sans attendre le 30 juin (date du premier tour), par les responsables de toutes les forces démocratiques, qu’elles appartiennent au Nouveau Front populaire, à la majorité sortante ou à la droite républicaine", indique ainsi la tribune.
Le patron du PS Olivier Faure, la leader des Écologistes Marine Tondelier, le coprésident de Place publique Raphaël Glucksmann, la maire PS de Paris Anne Hidalgo, le maire de Marseille Benoît Payan ou encore les syndicalistes Laurent Berger et Philippe Martinez ont tous signé cette tribune, appelant de leurs vœux toutes les personnalités politiques opposées aux idées d'extrême droite à se mobiliser dès maintenant.
Quid d'une consigne de vote côté majorité présidentielle ?
Des ministres macronistes, anciens ou actuels, figurent également parmi les signataires comme Clément Beaune, Agnès Pannier-Runacher, Marisol Touraine. Mais la majorité présidentielle et Les Républicains se refusent, dans l'immédiat, à donner une consigne de vote pour le second tour. Samedi, dans Le Parisien, Gabriel Attal a botté en touche sur le sujet, indiquant seulement que ses "valeurs (le) poussent à tout faire pour empêcher qu’arrivent à la tête de notre pays des personnes qui carburent à la division, à la haine et à la fragilisation de notre pacte républicain".
publié le 25 juin à 12h23, Maeliss Innocenti, 6Medias