Le ministre de l'économie assure que "le Doliprane continuera à être produit en France"
© Poitout Florian/ABACA - Plaquettes de Doliprane.
En visite sur le site de Lisieux (Calvados), le ministre de l'économie Antoine Armand a voulu rassurer les salariés face à la probable cession de l'usine à un fonds de pension américain. La CGT s'inquiète et parle d'une "très mauvaise nouvelle".
L'objectif était à l'apaisement ce lundi 14 octobre sur le site de production de Lisieux, dans le Calvados. En déplacement dans cette immense usine de fabrication de médicaments appartenant, pour l'instant encore, à Sanofi, le nouveau ministre de l'économie Antoine Armand a souhaité "rassurer les salariés". Il a également assuré que le Doliprane "continuera à être produit en France", témoigne-t-il auprès de BFMTV.
Accompagné du ministre de l'industrie Marc Ferracci, les deux politiques ont souhaité rassurer les travailleurs face à l'entrée en négociations exclusives du groupe pour céder sa filiale Opella (le producteur de Doliprane) au fonds étasunien CD&R. Pour le ministre de l'économie, si la cession d'Opella devait aboutir, celle-ci devrait se faire dans des conditions "extrêmement précises, fortes et intangibles". Des conditions qui permettront, selon lui, de garantir la "souveraineté et la confiance" dues aux salariés.
"C'est une très, très mauvaise nouvelle..."
Le ministre Marc Ferracci a ensuite complété les annonces de son collègue en précisant longuement les multiples engagements primordiaux pour le "maintien de l'emploi industriel", "le volume de production", la "recherche et le développement", de même que le maintien de l'écosystème de production.
Pour Christophe Quillé, élu CGT et salarié de Sanofi depuis 40 ans, c'est un autre son de cloche : "C'est une très, très mauvaise nouvelle", s'inquiète-t-il. "On sait que les fonds de pension américains, ce sont des investissements à court terme", témoigne-t-il auprès de France Bleu. Affaire à suivre...
publié le 14 octobre à 14h24, Gabriel Gadré, 6Médias
