Politique

Gérald Darmanin a annoncé qu’il quittera son poste de ministre de l’Intérieur après les législatives, en cas de cohabitation

© Courdji Sebastien/ABACA - Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, est candidat aux législatives dans le Nord.

En pleine campagne pour les élections législatives anticipées, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a déclaré au micro de France Inter, vendredi 21 juin, qu’il “ne serait pas ministre un jour de plus” dans l’hypothèse d’une cohabitation avec le RN ou la gauche.

“Si je suis battu, je démissionnerai évidemment le soir même. S'il y a une majorité, le président de la République choisira son gouvernement, et si l'ultra-gauche ou l'ultra-droite gagne, il est évident que dès le lundi matin, je ne serai plus ministre.”, a expliqué Gérald Darmanin au micro de France Inter, vendredi 21 juin, pendant sa campagne dans le Nord. Allant même jusqu’à affirmer : "Le Président décidera ce qu'il fera, mais moi, je ne serai pas ministre un jour de plus".

“Si nous perdons les élections nationalement, nous n’avons plus de légitimité”, a estimé le Nordiste qui a réitéré ses propos : “Je n’irai pas travailler avec Jordan Bardella ou Jean-Luc Mélenchon”, relaye Libération. Dans le cas d’une cohabitation avec les partis du Nouveau Front national ou du RN, sa position est donc claire, il ne sera plus ministre de l’Intérieur “même pour quelques semaines de plus”. Dans l’hypothèse d’une victoire de la majorité, il a précisé être “à la disposition du président de la République” lors du remaniement ministériel qui suivra.

Ministre de l’Intérieur pendant quatre ans, un record

Ainsi, Gérald Darmanin, pourtant en poste depuis 2020, devrait donc quitter la place Beauvau au début du mois de juillet, à la veille des Jeux olympiques. “Je suis content que désormais tout le monde s’aperçoit qu’il y a un bon ministre de l’Intérieur. Même monsieur Bardella dit qu'il faut me garder, je suis devenu indispensable à la sécurité des Français, je m'en félicite”, relève le candidat au micro de France Inter. Qui peut aussi se réjouir d’être resté “premier flic de France” pendant quatre ans, un record depuis 1981.

publié le 21 juin à 16h40, Emma Allamand, 6Medias

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