Politique

Dissolution de l’Assemblée : "C’est sa décision, sa prérogative", a jugé Bruno Le Maire

Bruno Le Maire est revenu, dimanche 16 juin, sur la décision d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée nationale. Il a laissé entendre que cette décision avait été prise uniquement par le chef de l’État.

Bruno Le Maire était-il en accord avec la décision de dissoudre l’Assemblée nationale ? "La dissolution est la décision d’un seul homme : le président de la République", a expliqué le ministre de l’Économie et des Finances, dimanche 16 juin, dans l’émission "Questions politiques" de France Inter, France Télévisions et Le Monde. "C’est sa décision, c’est sa prérogative…"

"Ce que je constate, c’est que cette décision a créé - dans notre pays, dans le peuple français, partout - de l’inquiétude, de l’incompréhension, parfois de la colère. C’est ce que je vois chez nos électeurs", a aussi expliqué le numéro deux du gouvernement. Celui qui est locataire de Bercy depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron au pouvoir en 2017 pourrait perdre sa place en cas de défaite de la majorité aux élections législatives, qui auront lieu le 30 juin et le 7 juillet.

Il s’en prend aux programmes économiques du Nouveau Front populaire et du Rassemblement national

Lors de son intervention, Bruno Le Maire, qui ne se représentera pas aux élections législatives anticipées, a donné sa vision sur les programmes économiques du Nouveau Front populaire et du Rassemblement national, les jugeant comme "un désastre pour notre économie", qui conduirait "directement à un appauvrissement de tous nos compatriotes" et qui ouvriront "tout grand les vannes de la dépense publique". Selon lui, la retraite à 60 ans proposée par l’union de la gauche conduirait à la "ruine" de l’économie.

En ce qui concerne les mesures en faveur du pouvoir d’achat annoncées samedi par Gabriel Attal, le locataire de Bercy a estimé que c’était un excellent point de départ mais qu’il fallait aller encore plus loin.

publié le 16 juin à 17h35, Lilian Moy, 6Medias

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