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Présidentielle américaine : Donald Trump répond à Joe Biden, l'accusant "d'attiser les peurs"

À moins d'un an de l'élection présidentielle aux États-Unis, Donald Trump n'a pas hésité, lors d'un meeting dans l'Iowa, de répondre à Joe Biden qui l'avait accusé la veille d'utiliser la rhétorique de "l'Allemagne nazie", rapporte BFMTV.

Passe d'armes outre-Atlantique. En meeting dans l'Iowa, Donald Trump n'a pas tardé à réagir aux accusations de Joe Biden qui a indiqué, vendredi 5 janvier lors d'un discours en Pennsylvanie : "Il parle du sang des Américains qui est empoisonné, utilisant le même langage que celui utilisé dans l'Allemagne nazie", rapporte BFMTV, samedi 6 janvier. Le candidat malheureux à la Maison Blanche en 2020 a ainsi accusé Joe Biden "d'attiser les peurs".

Près de trois ans jours pour jours après l'assaut du Capitole, le 6 janvier 2021, l'actuel locataire de la Maison Blanche n'y est en effet pas allé de mains mortes à l'encontre de son adversaire politique, présentant la prochaine élection présidentielle de 2024 comme cruciale. "[Donald Trump] est prêt à sacrifier notre démocratie afin d'obtenir le pouvoir", a-t-il ainsi avancé, estimant que ce dernier était "obsédé par le passé" et par ses propres intérêts. À l'inverse, lui serait guidé par "l'avenir" et "l'Amérique".

Donald Trump futur candidat ?

Si pour l'heure, Donald Trump est considéré comme le grand favori des républicains pour 2024, reste que ses espoirs de revenir à la tête de la première puissance mondiale pourraient vite être anéantis. En effet, vendredi, la Cour suprême des États-Unis a accepté de se saisir de la question de son inéligibilité au cours d'une audience prévue pour le 8 février prochain, et ce, alors que l'État du Colorado a estimé que l'ancien chef d'État américain n'était aujourd'hui "pas apte" a être inscrit sur les listes de la primaire républicaine, précise 20 Minutes. En cause, sa participation à "une insurrection" lors de l'assaut du Capitole le 6 janvier 2021.

Une décision judiciaire qui s'annonce comme extrêmement importante dans l'histoire de la démocratie américaine, alors même que la primaire républicaine du Colorado doit se tenir le 5 mars. Ainsi, la décision de la plus haute juridiction des États-Unis dictera si le Colorado, tout comme d'autres États comme le Maine, sont dans leur bon droit pour déclarer en vertu du 14e amendement de la Constitution, Donald Trump inéligible. Le principal intéressé, lui, espère "bénéficier d'un traitement équitable".

publié le 6 janvier à 06h50, Kévin Comby, 6Medias

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