France

Vents violents à Madère : le calvaire des touristes français bloqués depuis plusieurs jours à l’aéroport

© Photo ANDBZ/ABACA

À Madère, des centaines de touristes ne peuvent pas rentrer car l’île est secouée par des vents violents. BFMTV a recueilli leurs témoignages.

Des vacances qui se terminent sur une mauvaise note. Des centaines de touristes, venus visiter Madère pendant le mois d’août, se retrouvent coincés sur l’île du Portugal située au large du Maroc depuis plusieurs jours, à cause d’importants incendies et de vents violents qui paralysent le trafic aérien, relatent nos confrères de BFMTV mardi 20 août.

La situation est extrême pour certains voyageurs, notamment ceux qui ont choisir les compagnies Ryanair et Easyjet. "Le seul vol retour proposé par la compagnie sera début septembre, car tous les autres vols sont complets", explique Margot, une jeune touriste française, à nos confrères. "Cela fait cinq jours que l'on est bloqué ici sans avoir d'information de notre compagnie… on n'en peut plus", lâche la jeune femme.

Selon le témoignage de Margot rapporté par BFMTV, certains touristes comme elle ont dû dormir à même le sol dans l’aéroport, pour espérer obtenir des informations de la part de leur compagnie aérienne, car "tous les hôtels autour sont complets", explique la jeune femme. Selon Jérôme, un autre touriste français, des lits de camp ont fini par être installés dans l’aéroport.

Un budget vacances qui explose

La situation est d’autant plus pénible pour les voyageurs que des informations contradictoires leur sont données sur le possible remboursement de leur vol. "Ryanair France nous dit que si on prend un vol d'une autre compagnie, on sera remboursé, mais ici on nous dit le contraire", explique Margot.

En attendant, c’est la grosse débrouille, et le budget vacances explose pour les touristes qui doivent se reloger souvent pour plusieurs jours. "On a pu réserver des logements en faisant passer toutes nos économies. EasyJet ne prend en charge que trois nuits d'hôtel alors que nous passons neuf nuits avant de pouvoir entrer", détaille Sévan, une mère de trois enfants venue en famille, à BFMTV.

publié le 21 août à 09h55, Adèle Delaunay, 6Medias

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