Un important dispositif mis en place à l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle pour retrouver un chien qui s'est échappé d'une soute
© Derajinski Daniel/ABACA
Une touriste tchèque, qui habite à l'aéroport depuis une semaine, remue ciel et terre pour retrouver son animal de compagnie Amalka, qui a pris la fuite sur les pistes le mardi 19 novembre, relate franceinfo. Des battues ont été organisées et un avis de recherche a été lancé.
Un voyage qui vire au cauchemar. Comme le rapporte franceinfo, mardi 26 novembre, une chienne répondant au nom d'Amalka est parvenue à s'échapper de la soute d'un vol Air France en provenance de Vienne au moment de l'atterrissage, avant de prendre la fuite sur les pistes de l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, au nord de Paris, mardi 19 novembre. Sa cage se serait ouverte en raison de fortes secousses à l’atterrissage. "Je suis déprimée parce que ça fait une semaine que je vis à l'aéroport et je n'ai toujours pas mon chien", s'émeut auprès de nos confrères Míša, la propriétaire d'Amalka.
Depuis sept jours, Amalka reste introuvable malgré le fait qu'elle s'est rendue visible à plusieurs reprises devant les caméras de vidéosurveillance ou le personnel. Cependant, il est impossible de s'approcher de l'animal tant il court vite et semble apeuré. Retrouver ensuite sa trace est loin d'être une chose aisée alors que le périmètre de l'aéroport se délimite sur 3 257 hectares. Alors qu'elle devait simplement faire escale à Paris et se rendre à Dallas pour retrouver son compagnon, Míša affirme qu'elle ne quittera pas l'aéroport tant qu'elle n'aura pas retrouvé son chien, d'autant qu'elle souffre de trouble de l'attention et qu'Amalka est "très importante" pour sa thérapie. Air France prend les frais d'hôtels et de restauration à sa charge.
"Des moyens jamais mis en place jusqu'à présent" pour un animal
"Tout est mis en œuvre pour tenter de la retrouver", assurent les autorités aéroportuaires qui ont diffusé auprès de l'ensemble des personnels un avis de recherche avec photo de l'animal et informations permettant de l'identifier. Plusieurs battues ont été organisées avec du personnel et des volontaires de la compagnie aérienne, ainsi que la brigade des sapeurs-pompiers de Paris et la gendarmerie du trafic aérien qui a même mobilisé un drone, en vain. "Nous avons déployé des moyens jamais mis en place jusqu'à présent" pour un animal, souligne de son côté Air France. En vain jusque-là.
publié le 26 novembre à 09h30, Quentin Marchal, 6Medias