"Une ville utopique inspirée des pyramides" : une journaliste du New York Times en extase devant... la Grande-Motte
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La journaliste Alice Cavanah, qui travaille pour le New York Times, a fait l’éloge, dans un article publié mardi 10 septembre, de la station balnéaire de La Grande-Motte (Hérault). Selon elle, c’est un décor "dépaysant", "moderniste" et "utopique".
Dans un article publié sur le New York Times, mardi 10 septembre, la journaliste Alice Cavanagh a donné la parole à deux photographes, Laurent Kronental et Charly Broyez, qui ont fait un portrait très élogieux de... La Grande-Motte (Hérault). La "Cité Oasis", œuvre de Jean Balladur, est, selon eux, une ville "écologique", "futuriste", qui fait office de "modèle idéologique pour les futurs développements urbains".
"Balladur était un visionnaire, il a anticipé la ville de demain", ont-ils ajouté. Pourtant, comme le rappelle la journaliste, La Grande-Motte et son créateur avaient été accueillis avec mépris. La station balnéaire avait, en effet, été construite, à partir de rien, en 1965 pour répondre à la démocratisation du tourisme de masse. Elle faisait partie de la mission Racine, lancée sous les ordres de Charles de Gaulle, pour développer le littoral de la Méditerranée, entre la Camargue et les Pyrénées.
Le projet, qui ambitionnait de construire huit stations balnéaires, avait pour objectif d’héberger les familles ouvrières qui venaient d’obtenir quatre semaines de congés payés par an. Le but était aussi de proposer une "alternative moins chère et familiale aux attractions plus huppées de la Côte d'Azur", a souligné Alice Cavanagh.
Jean Balladur, "en avance sur son temps"
Selon la journaliste, Jean Balladur voulait "créer un lieu hors du temps : un paradis perdu presque envahi par la verdure". Elle décrit le décor comme "dépaysant", "moderniste" et "utopique". "C'est comme si nous découvrions un monde parallèle dans lequel nous ne savons pas si nous avons trouvé les vestiges d'une ancienne civilisation ou si nous sommes entrés dans le futur", a, quant à lui, expliqué le journaliste Laurent Kronental, qui précise que Jean Balladur était "en avance sur son temps".
Il a également affirmé que Jean Balladur était "un environnementaliste" car il a consacré "plus des deux tiers du site à la végétation, en plantant des espèces d'arbres capables de résister à la chaleur, au vent et aux embruns".
publié le 20 septembre à 17h49, Lilian Moy, 6Medias