Paillotes interdites à la Grande-Motte : le coup de gueule du maire
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La justice a définitivement jugé illégales les paillotes de la plage du Grand-Travers, à la Grande-Motte. Dans Midi-Libre, le maire dénonce une "écologie punitive".
Elles étaient une véritable institution des plages de la Grande-Motte, station balnéaire bien connue près de Montpellier (Hérault). Les "paillotes", ces concessions de plage accordées par le biais de permis précaires, ont définitivement été jugées illégales par la justice, relatent nos confrères de Midi Libre, après une décision de la cour administrative d’appel de Toulouse rendue le jeudi 11 avril.
L’origine du problème vient du fait que la plage du Grand-Travers, sur laquelle étaient installées provisoirement trois concessions, est classée "Espace remarquable du littoral", une qualification incompatible, selon la justice, avec l’installation de ces paillotes. Des associations, Grande-Motte Environnement et Riverains et amis du Grand-Travers, avaient contesté l’installation de ces paillotes. Leur avocat a dit son "énorme satisfaction" à l’annonce de la décision de la cour administrative d’appel.
Le maire bien décidé à se battre
Le maire de la Grande-Motte, Stéphan Rossignol, n’a quant à lui pas caché son mécontentement. Dans un communiqué, il a dénoncé "une écologie punitive qui va à rebours de la réalité de notre littoral", les paillotes étant "un pilier de notre attractivité". Cité par Midi Libre, l’édile souligne que "la plage du Grand Travers accueillait depuis 25 ans ces concessions de plages dans le plus strict respect de leur environnement" et rappelle qu’"elles ne représentaient que 0,45 % de la superficie de la plage". N’entendant pas en rester là, Stéphan Rossignol a annoncé qu'il se battrait "pour que les textes réglementaires incohérents soient modifiés".
publié le 12 avril à 15h15, Adèle Delaunay, 6Medias