Une odeur suspecte dans l'avion : 300 passagers d'Air France bloqués près de 24 heures à l'aéroport de Bakou
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Un Boeing de la compagnie Air France a été contraint de dérouter son vol après l'apparition d'une "odeur de chaud" à l'intérieur de la cabine, rapporte BFMTV. Près de 300 passagers sont ainsi bloqués dans une zone de transit de l'aéroport de Bakou (Azerbaïdjan) depuis plus de 20 heures.
Une odeur qui sème la zizanie. Un avion de la compagnie Air France, qui devait relier la ville d'Osaka (Japon) à Paris, a été contraint d'atterrir en urgence à l'aéroport de Bakou, en Azerbaïdjan, rapporte BFMTV, jeudi 25 avril. Après l'apparition d'une "odeur de chaud" à l'intérieur de la cabine du Boeing 777-200ER, le vol AF291 à bord duquel se trouvaient près de 300 passagers a dû être dérouté par mesure de sécurité. "Cette décision a été prise conformément aux procédures du constructeur, aux consignes de la compagnie et en application du principe de précaution", a expliqué un porte-parole de la compagnie aérienne.
Une nuit de galère
Si l'ensemble des passagers et membres d'équipage ont pu retrouver la terre ferme sans encombre, l'incident ne faisant aucun blessé, tous ont dû passer une nuit de galère à l'aéroport azerbaïdjanais. Les autorités du pays exigent en effet un visa pour tout passager afin de pouvoir débarquer. Résultat, tous se sont retrouvés bloqués en zone de transit, obligés de dormir sur place, voire à même le sol comme en témoignent des images postées sur les réseaux sociaux.
Afin de rapatrier l'ensemble des passagers vers leur destination initiale, un second Boeing 777-200 a été affrété par Air France. Arrivé à Bakou dans la matinée jeudi 25 avril, l'avion ne pourra toutefois repartir que dans la soirée pour des questions liées au temps de repos de l'équipage. L'autre appareil, quant à lui, "va être réparé", a indiqué la compagnie après avoir renouvelé ses excuses auprès des clients impactés. "Air France (…) rappelle que la sécurité de ses clients et de ses équipages et son impératif absolu", a-t-elle expliqué.
Une annonce loin de calmer la colère de certains passagers qui ont décidé de mandater un cabinet d'avocats, révèle BFMTV. Dans un communiqué, le cabinet a déploré les conditions d'accueil des sinistrés, arguant que ces derniers n'ont pu "ni boire, ni manger, ni prendre une chambre d'hôte". "Depuis plus de 20 heures, les passagers épuisés, angoissés, isolés et pour certains dans des conditions dramatiques compte-tenu de leur âge avancé sont en attente d'information provenant de la société Air France", peut-on lire.
publié le 25 avril à 12h10, Kévin Comby, 6Medias