France

Sécurité routière : qu’est-ce que le rond-point à la hollandaise ?

Cette nouvelle forme de carrefour giratoire commence à se développer en France. Le rond-point à la hollandaise doit permettre de limiter le nombre d’accidents des cyclistes dans ces zones de rencontre où circuler n’est pas toujours simple.

Selon TF1, entre 500 et 1.000 nouveaux rond-points sont construits chaque année sur le sol français. Et une nouvelle forme se fait progressivement une place dans les paysages de l’Hexagone. Son petit nom, le rond-point hollandais. Ce petit nouveau va plaire, en particulier aux cyclistes. Il devrait continuer son développement dans les années à venir.

Le principe du rond-point hollandais est “de séparer visuellement et physiquement la bande cyclable du reste de la voirie afin d’assurer leur sécurité”, pointe Tilla Quéré, aide-constructrice de travaux dans une entreprise spécialisée dans les aménagements. Cette dernière supervise actuellement la réalisation d’un rond-point à la hollandaise à Brest (Finistère).

Des zones pour les cyclistes

Chaque jour, 350 personnes passent par cette zone à vélo, précise TF1. L’ouvrage coûte la bagatelle de 94.000 euros à la commune. Dans le principe, ce carrefour giratoire est constitué d’une zone verte où les cyclistes peuvent rouler et de bandes chargées de les éloigner de la circulation des voitures. Des panneaux “Cédez le passage” sont même intégrés au rond-point.

À l’image du plan vélo, récemment présenté par le gouvernement, ce moyen de transport connaît un essor important ces dernières années. Le rond-point à la hollandaise pourrait donc devenir très tendance. “Le giratoire à la hollandaise s’applique dans certaines configurations : beaucoup de véhicules et beaucoup de passages à vélos. Donc tous les giratoires ne justifient pas d’avoir un giratoire à la hollandaise”, explique néanmoins Yohann Nédelec, vice-président en charge des mobilités pour la ville de Brest.

publié le 18 mai à 12h15, Orange avec 6Medias

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