France

Retraites : au dépôt pétrolier de Frontignan, le face-à-face continue entre forces de l'ordre et manifestants

Les tensions persistent à Frontignan (Hérault), où les forces de l'ordre sont de nouveau intervenues pour tenter de déloger les opposants à la réforme des retraites qui bloquent le dépôt pétrolier, mercredi.

Nouvelle journée, nouvelle intervention de la police. À Frontignan, dans l’Hérault, aux abords du site de stockage de carburants, les tensions persistent. Mercredi 29 mars, les forces de l’ordre sont de nouveau intervenues pour déloger des manifestants, rapporte Midi Libre. Comme la veille, ils bloquaient le site, afin de dire leur opposition à la réforme des retraites. Sur son compte Twitter, le préfet écrivait à 9h43 : "Déblocage en cours du dépôt pétrolier GDH de Frontignan pour assurer la liberté de circulation des Héraultais. Merci aux forces de l'ordre. Mon devoir est de tout faire pour éviter la pénurie de carburant dans le département".

Quarante-cinq minutes plus tard, la chaussée était vide de manifestants et en cours de nettoyage. De son côté, Arnaud Jean, chef de file de la CGT bassin de Thau, a tenu à préciser que "l'intersyndicale n'a pas participé à l'opération de ce mercredi matin. Pour ce qui nous concerne, nous avons levé le blocage du dépôt ce mardi soir à 19 h. Nous n'étions pas sur place ce matin".

Un feu allumé par les forces de l'ordre ?

Les blocages du dépôt pétrolier ont débuté mardi 21 mars. Jeudi dernier, les forces de l'ordre avaient déjà débloqué la route permettant d’y accéder, rappelle le quotidien. Cinq jours plus tard, un incendie avait touché un dépôt de bus voisin et brûlé de la végétation. Des faits pour lesquels Hugues Moutouh, le préfet, a fait savoir qu’il porterait plainte. Sur place le jour du feu, Sylvain Carrière, député LFI, assure, quant à lui, sur Twitter que les forces de l'ordre ont provoqué le départ de feu, en utilisant des gaz lacrymogènes.

publié le 29 mars à 12h00, Orange avec 6Medias

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