Pierre Palmade : les aveux de l’humoriste, nouvelles révélations dans l’enquête
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Selon des informations de BFMTV, le comédien de 54 ans aurait reconnu avoir commis une erreur en prenant “la voiture sous stupéfiants". De plus, le nouveau-né décédé après l’accident du 10 février aurait bien été "viable et vivant", au moment des faits.
"J’ai été inconscient de prendre la voiture sous stupéfiants". BFMTV a révélé, ce mardi 28 février, une partie des propos qu’aurait tenus Pierre Palmade devant les enquêteurs. L’humoriste est mis en examen pour homicide et blessures involontaires et la cour d’appel de Paris a ordonné, lundi, son placement en détention provisoire avec mandat de dépôt.
Selon une source proche de l’enquête qui a rapporté les propos du comédien à la chaîne, Pierre Palmade aurait reconnu être “dangereux à cause de la drogue”, auprès des enquêteurs, mais être “un chic type” et “quelqu’un de bien". L’humoriste de 54 ans aurait aussi affirmé que ce n’était pas la première fois qu’il conduisait sous l’emprise de stupéfiants, mais que cela n’était arrivé que "très rarement". Il aurait par ailleurs admis être en compagnie de "deux amis de bringue" devenus "des sexfriends" au moment de l’accident. Selon l'un d'eux, Pierre Palmade lui aurait demandé de lire un message qu'il venait de recevoir sur son téléphone portable alors qu'il était au volant. L'humoriste aurait alors "soudainement dévié sur la gauche percutant la voiture qui venait en face". Le contenu du message reste un mystère pour le moment.
Sur sa consommation de drogue, le comédien, suivi par un addictologue, aurait confié aux enquêteurs avoir "lâché l’affaire" il y a un an. Selon les déclarations des passagers de son véhicule, Pierre Palmade aurait aussi consommé de la cocaïne en faible quantité et deux verres de Jet 27. Il aurait consommé "environ" 8 injections de 3-MMC, une drogue de synthèse faisant partie de la famille des cathinones entre 12h et le moment de l’accident. La dernière injection serait survenue 30 minutes avant l'accident. Le comédien aurait découvert cette drogue il y a deux ans, une nouvelle dépendance à cause de laquelle il ne parvient plus à travailler.
Le bébé serait né "viable et vivant"
Jusqu’à présent, certaines questions subsistaient autour du bébé perdu par la femme enceinte, victime de l’accident : était-il vivant ou mort in utero lorsque les secours ont pratiqué une césarienne sur sa mère ? Selon des informations de BFMTV, citant une source proche de l’enquête, le premier examen médical aurait attesté que le fœtus était né "viable et vivant" à 22h18, le soir de l’accident et que sa mort aurait été causée par ce dernier.
La mort du nouveau-né, prononcée à 22h51, serait ainsi intervenue "dans un contexte d’accident de la voie publique". En effet, d’après les révélations de la chaîne, le fœtus n’aurait présenté aucune “malformation”. Le procureur de Melun aurait ordonné des analyses complémentaires, notamment un examen anatomopathologique et une expertise de synthèse afin de confirmer ces premiers résultats.
publié le 28 février à 13h08, Orange avec 6Medias