Logement étudiant : la galère de la rentrée
© Wikimedia Commons - image d'illustration - Toulouse est la quatrième ville étudiante de France. Les logements s'y font rare.
Pour les étudiants admis sur Parcoursup, il est temps de chercher un logement pour la rentrée. Mais les annonces se font rares, comme le rapporte BFMTV.
Le stress des admissions est terminé pour une partie des étudiants inscrits sur Parcoursup. Un nouveau angoisse démarre alors : la recherche de leur futur logement. Entre les prix élevés et les pénuries d’habitations, cette étape peut devenir le parcours du combattant, fait savoir BFMTV, mardi 11 juillet.
Même les étudiants boursiers n’ont pas de chance. L’un d’eux, à la recherche d’un logement pour la rentrée sur Bordeaux, déplore d’ailleurs l’absence de réponse du Crous, dont les appartements affichent des prix imbattables. Le service de chambres universitaires ne répond plus : "Avec le Crous, on n'a toujours pas d'info”. Aucune liste d’attente ne lui permet de savoir s’il est prioritaire ou non. “Je ne sais pas si je suis dans les 10 prochains, ou 100 ou 1000. C'est pour ça que je commence à chercher ailleurs", explique-t-il au micro de BFMTV. Désormais, il passe ses journées sur les sites de location, à la recherche de la perle rare.
Paris, Lyon, Lille, Toulouse…
A Toulouse, près de 100 000 étudiants sont inscrits chaque année en études supérieures. Elle est la quatrième ville étudiante de France, après Paris, Lyon et Lille. Et chaque année, elle fait face à une pénurie de logements. Depuis un mois et demi, deux sœurs sont à l'affût d’un appartement pour faire une colocation. "On a très peu de rendez-vous”, déplorent-elles.
Car en agence, les annonces se font rares. "On est sur une dizaine de biens en portefeuille", indique un agent immobilier à BFMTV. Et les prix locatifs des appartements restants augmentent partout en France : plus de 600 euros à Lyon et à Bordeaux, ou encore plus de 850 euros à Paris pour un studio.
publié le 11 juillet à 16h50, Orange avec 6Medias