Les surprenants chants pyrénéens d’Emmanuel Macron à Paris en pleine manifestation sauvage
© Capture Figaro - Emmanuel Macron en train de chanter
Le 17 avril, peu après son allocution et alors que les manifestations fleurissaient un peu partout en France, et notamment à Paris, Emmanuel Macron a été filmé en train de chanter avec un groupe de jeunes individus. Le tout via une application considérée comme suspecte en raison de ses liens avec l’extrême-droite.
C’est une scène qui pourrait avoir l’air d’un trucage, mais elle est bien authentique : Emmanuel Macron est vu en train de chanter avec un groupe de jeunes individus lors d’une balade en plein Paris avec son épouse Brigitte.
La vidéo a été authentifiée par Le Figaro : c’est bien le chef de l’Etat qui a été filmé en pleine interprétation de chants pyrénéens, lundi 17 avril, dans le quartier de Saint-Placide, dans le VIe arrondissement de Paris. Et ce, quelques heures seulement après son allocution, alors que la capitale avait été agitée par plusieurs milliers de manifestants, mécontents de son discours. Selon RTL, l’Elysée a confirmé la balade nocturne : Emmanuel Macron « s’est accordé un moment avec son épouse pour marcher dans les rues de Paris. »
Une application proche de l’extrême-droite
L’extrait a été massivement partagé sur les réseaux sociaux, tout particulièrement par des internautes proches de l’extrême-droite. Et pour cause : Emmanuel Macron chantait via l’application Canto, dont le but affiché est de mettre en valeur les airs traditionnels, mais avec un certain penchant pour des hymnes conservateurs. Selon RTL, le groupe de jeunes ayant interpellé Emmanuel Macron fait partie des choristes du chœur Saint-Longin. Ils ont suggéré le chant pyrénéen « Le Refuge » car le président de la République le connaît, et l’avait déjà chantonné en 2021 lors d’un déplacement.
Comme le rappelle le Huffington Post, Canto héberge un répertoire qui irait au-delà des chants traditionnels, avec notamment des hymnes de l’Espagne fasciste ou de l’Allemagne nazie. Certains responsables du projet seraient connus pour leur participation au GUD, un groupuscule d’extrême-droite. Le Huffington Post ajoute que selon l’entourage du chef de l’Etat, celui-ci “ne pouvait connaître à ce moment-là les antécédents de chaque personne avec laquelle il discutait.”
publié le 18 avril à 17h21, Orange avec 6Medias