La Poste : acheter ses légumes et déposer son courrier dans une ferme est désormais possible dans sept départements
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Lutter contre l’absence de bureaux de poste dans les campagnes pourrait bientôt devenir de l’histoire ancienne. La Poste s’est associée avec des agriculteurs de sept départements français pour qu'ils puissent réceptionner les colis et vendre leurs légumes.
Deux en un. Des agriculteurs de sept départements français peuvent désormais permettre à leurs clients d’acheter leurs légumes et de réceptionner leurs colis en cas de besoin. Cette expérimentation existe maintenant depuis un mois et est appelée à se généraliser en cas de succès. Dans un reportage réalisé par TF1, il est possible de voir une cliente ravie de pouvoir déposer son courrier tout en achetant des légumes frais : "Choux, poireaux, carottes, oignons... Et je dépose mon courrier. Très pratique", explique-t-elle.
Pour les agriculteurs concernés par ce dispositif, La Poste verse une petite contribution en fonction du volume de produits vendus. Le cercle vertueux est complet quand les agriculteurs peuvent profiter de cette occasion pour attirer de nouveaux clients pour la vente de leurs fruits et légumes. C’est le cas de Gatienne, une agricultrice qui participe à l’initiative : "Depuis que nous sommes relais Poste, on a à peu près un tiers de clients en plus. Et sur ce tiers, il y a à peu près la moitié qui achète. Donc c'est intéressant. On le fait pour rendre service et pour ramener du monde, se faire connaître".
Vers une généralisation du concept ?
Une dizaine de fermes sont actuellement concernées par l’expérimentation. Toutes sont éloignées d'un service postal et le plus souvent de commerces. "Avec ce partenariat avec la chambre d'agriculture et Bienvenue à la ferme, nous nous rendons dans des endroits où nous n'étions pas", explique Frédéric Bonté, directeur des ressources et de la transformation à La Poste en Normandie. Si cette initiative rencontre du succès, elle pourrait être généralisée sur l’ensemble du territoire français.
publié le 8 novembre à 18h25, Myriam Bendjilali, 6 Medias