Football : un dispositif de sécurité hors-norme pour France-Israël, un match sous haute tension
© Ruhaut Sandra/Icon Sport/ABACA
Comme le révèle Le Parisien, vendredi 8 novembre, la rencontre entre les Bleus et Israël, jeudi 14 novembre au stade de France, va faire l'objet d'un dispositif de sécurité hors-norme. 2 500 policiers et gendarmes seront mobilisés pour ce match de la Ligue des nations.
Un événement sportif redouté par le ministère de l'Intérieur. Selon les informations du Parisien, un dispositif de sécurité particulièrement étoffé va être déployé lors du match entre l'équipe de France et Israël, comptant pour la Ligue des nations et programmé le jeudi 14 novembre au stade de France. En raison du conflit au Proche-Orient, à la suite des attentats perpétrés par le Hamas le 7 octobre 2023, 2 500 policiers et gendarmes seront mobilisés pour faire face aux éventuels débordements.
Ce chiffre pourrait même être revu à la hausse après que des supporters israéliens du Maccabi Tel Aviv ont été violemment agressés dans les rues d’Amsterdam, après la défaite de leur club face à l'Ajax (5-0), jeudi 7 novembre. Cinq personnes ont été brièvement hospitalisées, selon la police néerlandaise, qui a procédé à 62 arrestations. "Il faut à tout prix éviter d’avoir les mêmes scènes chez nous. On sera regardé dans le monde entier. C’est comme pour les JO ou presque : il ne faut pas se rater", confie une source sécuritaire à nos confrères.
Seulement 20 000 spectateurs attendus
Pour limiter au maximum les potentiels regroupements de supporters, les commerces et bars, avoisinnant le parvis de l'écrin dionysien ont reçu pour consigne de baisser le rideau en milieu d'après-midi le jour du match. Si 15 000 places ont trouvé preneur pour l'heure, l'affluence ne devrait pas dépasser les 20 000 spectateurs, soit seulement un quart de la capacité maximale du stade. Les autorités redoutent également des manifestations de militants pro-palestiniens avant ou après le match et les éventuels débordements qu'elles pourraient générer.
publié le 8 novembre à 22h52, Quentin Marchal, 6Medias