Guerre en Ukraine : les propos d'Emmanuel Macron sont "extrêmement dangereux", estime Matteo Salvini
Déjà vivement critiqués par les oppositions en France et par des alliés européens, les propos d'Emmanuel Macron envisageant l'envoi de troupes occidentales en Ukraine ont été jugés "dangereux, excessifs, et déséquilibrés" par le vice-Premier ministre italien, Matteo Salvini, samedi 23 mars, rapporte Le Figaro.
Les déclarations d'Emmanuel Macron, en février, sur l'envoi possible de troupes occidentales en Ukraine continuent de faire réagir. Matteo Salvini, vice-Premier ministre italien, a jugé ces propos "extrêmement dangereux, excessifs et déséquilibrés", samedi 23 mars, au cours d'une réunion entre dirigeants européens nationalistes à Rome. "Je pense que le président Macron, avec ses propos, représente un danger pour notre pays et notre continent", a-t-il poursuivi, rapporte Le Figaro.
"Nous ne voulons pas laisser à nos enfants un continent prêt à entrer dans la Troisième Guerre mondiale", a déclaré Matteo Salvini lors d'une allocution sur le thème de la famille, dénonçant "les bellicistes comme Macron qui parlent de guerre comme s'il n'y avait pas de problèmes maintenant". Plusieurs figures de l'extrême droite européenne, et membres du groupe Identité et Démocratie du Parlement européen, étaient présentes. Le Portugais Andre Ventura, qui a doublé son score aux élections générales du 10 mars dernier, y a notamment assisté. Marine Le Pen n'était pas sur place pour représenter le Rassemblement national, mais elle a envoyé un message vidéo, précise Le Figaro.
Une déclaration critiquée par plusieurs alliés européens
Matteo Salvini s'est souvent illustré par des prises de position favorables à Vladimir Poutine. Après la large victoire de Vladimir Poutine à la récente élection présidentielle russe, il avait estimé que "quand un peuple vote, il a toujours raison", malgré les forts soupçons de fraude et une victoire du président sortant avec 86% des voix environ.
Les propos d'Emmanuel Macron avaient été vivement critiqués par les oppositions en France, mais aussi par des alliés européens, y compris l'Allemagne. La Maison Blanche avait également jugé nécessaire de préciser qu'il n'y aurait "pas de troupes américaines engagées au sol en Ukraine".
publié le 24 mars à 07h55, Emmanuel Davila, 6Medias
