France

Législatives 2024 : grosse désillusion pour le Rassemblement national

Après un premier tour des élections législatives qui l’a vu arriver en tête, le Rassemblement national arrive en troisième position de ce second tour. Le parti présidé par Jordan Bardella aurait, selon des estimations Ifop-TF1, entre 120 à 150 sièges à l’Assemblée nationale.

Douche froide pour le Rassemblement national. Le parti présidé par Jordan Bardella vient de subir une sacrée désillusion. Après avoir fini en tête du premier tour des élections législatives le 30 juin avec 33,22% des suffrages, le groupe politique décrocherait entre 120 et 150 sièges à l’Assemblée nationale, selon les estimations d'Ifop-TF1, faisant du RN la troisième force politique de l’Hexagone derrière Ensemble et le Nouveau Front Populaire. Le RN et ses alliés aurait entre 130 à 145 sièges. Le troisième groupe politique du pays aurait entre 120 et 130 députés, tandis que les alliés d'Éric Ciotti auraient entre 10 et 15 sièges.

"Une percée importante" du RN, selon Jordan Bardella

Quelques minutes après l’annonce des premières estimations, Jordan Bardella s’est exprimé depuis Vincennes (Val-de-Marne). "En dépit d'une campagne de second tour marquée par des alliances contre-nature, le RN réalise la percée la plus importante de toute son histoire", a confié le président du Rassemblement national.

Le membre du RN pointe du doigt les alliances "passées par Emmanuel Macron et Gabriel Attal avec les formations d’extrême-gauche", avant de lancer un tacle à Jean-Luc Mélenchon. "Ces accords électoraux jettent la France dans les bras de l'extrême gauche", a déploré Jordan Bardella, estimant son parti comme étant l’unique alternative face au Nouveau Front Populaire.

"Je vois les ferments de la victoire de demain", estime Marine Le Pen

Marine Le Pen, députée RN réélue du Pas-de-Calais, a pris la parole peu après l’annonce des estimations sur TF1. Elle note la progression de son parti à l’Assemblée nationale. "Ce soir, le RN est le premier parti de France en termes de nombre de députés. Je vois les ferments de la victoire de demain", a-t-elle exprimé depuis le QG du Rassemblement national dans le 12e arrondissement de Paris.

Marine Le Pen affirme que "la victoire n’est que différée". Selon l’ancienne présidente du RN à l’Assemblée nationale, le président de la République affronte une situation inédite et concède qu’Emmanuel Macron doit gérer "la situation qu’il a imposée aux Français".

publié le 7 juillet à 20h22, Pierrick Bastide, 6Medias

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