France

Le séisme qui a touché l’Ouest de la France raconté par ceux qui l’ont vécu

© Capture d'écran Le Parisien. - Vendredi 16 juin, un séisme de magnitude supérieure à 5 a frappé l'Ouest de la France.

Au lendemain du tremblement de terre survenu à proximité de La Rochelle, vendredi 16 juin, des habitants de plusieurs départements de l’Ouest de l’Hexagone racontent, auprès de plusieurs médias, cet événement pas si commun, au regard de sa magnitude et de la profondeur de son foyer.

Les habitants de Charente-Maritime et d’autres départements du Grand Ouest de la France se sont probablement réveillés sonnés, samedi 17 juin. En effet, comme le rappelle Sud Ouest, la veille, ils ont été exposés à un séisme dont l’épicentre était situé à proximité de Niort et de La Rochelle. Durant quelques secondes, plusieurs secousses ont été ressenties, avec des estimations de magnitude variant entre 5,3 et 5,9 sur l’échelle de Richter, selon le Bureau central sismologique français (BCSF). "Les stations américaines donnent 4,9", explique l’enseignant-chercheur et sismologue palois, Guy Sénéchal. Mais selon lui, "il ne faut pas s’étonner d’avoir des magnitudes différentes".

"On s’est demandés ce qu’il se passait"

Pour beaucoup de personnes ayant ressenti ces secousses, il s’agissait d’une première, alors que le sismologue palois rappelle qu’il y a "continuellement" des séismes en France. Quelques dégâts matériels ont également accompagné l’événement, avec des coupures d’électricité notamment en Charente-Maritime, mais aussi des murs fissurés et des plafonds effondrés. À Caen, les murs ont tremblé. "On était sur le canapé, on l'a senti bougé. J'ai dit à ma fille d'arrêter de bouger mais elle ne bougeait pas du tout. On s'est demandé ce qu'il se passait. Et ce n'est qu'en voyant les informations que j'ai fait le lien entre ce que nous avions ressenti et le séisme", se souvient une Caennaise, auprès de France 3 Régions.

Près de l’épicentre, à Saint-Jean-de-Liversay, les chevaux du poney club ont détalé au galop, faisant tomber les gamins se trouvant sur leur dos. Mais pour Guy Sénéchal, tous ces incidents ne doivent pas nourrir une forme de panique. "Une faille a dû glisser de quelques centimètres et a déstabilisé d’autres failles. Ça va provoquer des répliques de plus faibles intensités", estime-t-il auprès de Sud Ouest. Aucun blessé grave n’est à déplorer après ce que le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, décrit comme "l’un des séismes les plus forts enregistrés sur le territoire métropolitain".

publié le 17 juin à 15h30, Orange avec 6Medias

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