Israël-Hamas : le Quai d’Orsay assure détenir plusieurs preuves de vie des otages français
© Abdullah Firas/ABACA
Interrogée au micro de RTL, vendredi 27 octobre, la ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna a rappelé que les autorités mettaient tout en œuvre dans la libération des otages français retenus par le Hamas. Sans dévoiler le nombre, la ministre a indiqué avoir plusieurs preuves de vie.
C'est la priorité d'Emmanuel Macron. Lors de son déplacement au Proche-Orient en début de semaine, le chef de l'État a dit son principal objectif : la libération des otages détenus par le Hamas. Alors que le bilan des victimes françaises dans les attaques du Hamas contre Israël s'élève désormais à 35 morts et 9 disparus, la ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna a réitéré cet objectif au micro de RTL, vendredi 27 octobre. "Nous demandons la libération de tous les otages, et pas seulement des otages Français", a indiqué la ministre.
Des preuves de vie
Alors que plusieurs dizaines d'étrangers ont été pris en otage et emmenés dans Gaza, Catherine Colonna a tenu à préciser : "Nous avons neuf compatriotes français qui ont disparu dont on est sans nouvelles précises, même si on sait que pour certains d'entre eux, ils ont été pris en otage." Sans dévoiler le nombre précis d'otages, la ministre a par ailleurs expliqué qu'il existe à ce jour plusieurs preuves de vie pour certains, tout en indiquant dans le même temps que les familles sont tenues informées en temps réel de l'avancée des opérations. Dans un souci de "transparence" et "d'honnêteté", nous leur disons "tout ce que nous savons", a-t-elle poursuivi au micro de nos confrères.
À pied d'oeuvre pour faire revenir les otages auprès de leurs familles, les autorités françaises travaillent depuis le 7 octobre en étroite collaboration avec Israël, mais aussi l'Égypte ou le Qatar, c'est-à-dire "tous ceux qui peuvent avoir des informations, mais aussi nous aider à leur libération", a indiqué Catherine Colonna.
À ce jour, seuls quelques otages ont été libérés. Lundi 23 octobre, deux femmes israéliennes ont ainsi été relâchées par leurs ravisseurs, quelques jours seulement après deux Américaines.
publié le 27 octobre à 10h43, Kévin Comby, 6Medias