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Guerre entre Israël et le Hamas : que deviennent les otages français, six mois après le 7 octobre ?

© Hill Debbie/UPI/ABACA (Photo d'illustration)

Six mois après l’attaque du Hamas, 130 otages sont encore retenus par le groupe terroriste. Parmi eux, trois ressortissants français, dont les conditions de détention sont inconnues, rapporte Le Figaro.

Il y a six mois, jour pour jour, Israël subissait l’une des plus grandes attaques de son histoire. Lors de l’assaut du Hamas, plus d’un millier de personnes ont perdu la vie et 250 autres ont été prises en otage, rappelle BFMTV, dimanche 7 avril. Parmi elles, une centaine avaient été libérées en novembre, lors de la trêve, et deux autres ont été secourues par l’armée israélienne à la mi-février.

Au total, 130 personnes sont encore, à ce jour, otages du Hamas, dont trois ressortissants français, souligne Le Figaro. Il s’agit d’Ofer Kalderon, âgé de 53 ans, Ohad Yahalomi, âgé de 49 ans et Orion Hernandez-Radoux, âgé de 30 ans.

L'ancien Premier ministre se montre pessimiste

Les dernières nouvelles d’Ofer Kalderon remontent à novembre dernier, lorsque l’une des otages libérées avait assuré avoir vu l’homme, menuisier de profession, en vie, peu après leur séquestration, poursuit Le Figaro. En janvier, une vidéo diffusée par les Comités de résistance populaire montrait Ohad Yahalomi en train d’être soigné, mais plus aucune nouvelle n’a filtré depuis. Il n’y a jamais eu, en revanche, d’information concernant Orion Hernandez-Radoux, petit ami de Shani Louk, dont les images du corps dénudé à l’arrière d’un camion avaient fait le tour du monde, indique le quotidien.

Alors que, ce samedi 6 avril, Tsahal a annoncé avoir récupéré le corps d’Elad Katzir – un homme pris en otage au kibboutz Nir Oz le 7 octobre –, Ehud Barak, Premier ministre israélien de 1999 à 2001, a estimé auprès du magazine Foreign Affairs que seule la moitié des otages restants étaient toujours en vie. Dimanche, dans un discours donné auprès de son cabinet, Benjamin Netanyahou a répété qu’il n’y aurait pas "de cessez-le-feu sans le retour des otages", rapporte L’Indépendant. "Nous sommes à un pas de la victoire. Mais le prix à payer est douloureux et déchirant", a-t-il également déclaré.

publié le 7 avril à 17h20, Théo Rampazzo, 6Medias

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