France

Yvelines : une association dénonce la pratique de la chasse à courre sur son terrain

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Une association a dénoncé la tenue de chasses à courre sur son terrain, transformé en réserve naturelle pour les animaux. Militant pour l’association, Tom Arthus-Bertand, fils de Yann Arthus-Bertand, réclame l’interdiction de cette pratique.

L’association de la Vallée de la Millière, près de Rambouillet, dans les Yvelines, a dénoncé les parties de chasse à courre qu’elle a observées à plusieurs reprises sur son terrain. "C'est un peu le problème de la chasse à courre, et ce qui fait que c’est intolérable. Ils ont des chiens, ils n’arrivent pas à les rappeler", a dénoncé Tom Arthus-Bertrand, militant écologiste, fils de Yann Arthus-Bertrand et membre de l’association, a rapporté BFM Île-de-France, lundi 6 janvier. "C’est une chasse d’un autre temps qui devrait s’arrêter", a-t-il ajouté.

L’association possède une trentaine d’hectares transformés en réserves naturelles, où des cerfs et des biches se sont réfugiés ces dernières années. Ces animaux sont effrayés par les chiens accompagnant les battues lors des parties de chasse à courre.

Une pétition lancée

De leur côté, les chasseurs ont affirmé qu’il était de la responsabilité de l’association de clôturer son terrain pour éviter ces incidents. Tom Arthus-Bertrand a affirmé que c’était bien le cas. "Notre parcelle est clôturée, sauf que les clôtures sont un peu plus basses pour laisser les animaux passer", a-t-il expliqué. Il a toutefois affirmé que rien ne l’obligeait "à mettre des grillages partout". Le militant a également dénoncé l’attitude des chasseurs : "ils n’ont pas à venir chez nous".

Le militant a lancé, avec l’association, fin décembre, une pétition pour la mise en place "d’un plan de sortie pour l’arrêt définitif de la chasse à courre d’ici à 2030 en forêt de Rambouillet" et le "strict respect des propriétés privées", comme le rapporte Le Parisien. Le document a été adressé au préfet des Yvelines. Il a déjà recueilli plus de 29 000 signatures.

publié le 6 janvier à 16h54, Lilian Moy, 6Medias

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