France

Inflation : les prix dans l'alimentaire sont 25% plus chers qu'en janvier 2022

L'inflation continue d'impacter lourdement les Français. Et le constat est sans appel dans les supermarchés : se nourrir coûte de plus en plus cher. Face à cette situation, le ministre de l'Économie et des finances annonce qu'à partir de janvier 2024 le prix de 5 000 produits n'augmentera pas.

C'est un coup dur apporté au porte-monnaie des ménages français. Alors que l'inflation avait connu un léger repli en juillet 2023 (+5,7% contre 6,2% en juin), celle-ci est repartie à la hausse au mois d'août avec une augmentation des prix de 6,2%, rapporte l'association de consommateurs UFC-Que Choisir, jeudi 31 août. Ainsi, aujourd'hui, se nourrir coûte désormais 25% plus cher qu'en janvier 2022. Un constat édifiant qui met à mal le pouvoir d'achat des Français, déjà impacté par un retour à la hausse des prix à la pompe ou du prix de l’électricité depuis la fin du bouclier tarifaire le 1er août dernier.

Blocage des prix de 5 000 produits

Devant cette hausse continue des prix, les ménages se privent de plus en plus. Un tiers d'entre eux est même contraint de limiter les "dépenses en nourriture et autres produits alimentaires essentiels", explique l'association. Ainsi, dans le détail, selon l'Insee, en août, les produits frais coûtent 9,1% plus cher qu'il y a un an, quand les autres produits alimentaires connaissent une augmentation de 11,5%.

Devant la flambée des prix, une partie des Français n'a d'autre choix que de se serrer la ceinture. En juin dernier, l'Ifop faisait d'ailleurs un constat édifiant : 51% de la population se prive de manger "occasionnellement ou régulièrement", contre 44% en juin 2022, soit une augmentation de 7 points en un an.

Face à cette situation, le ministre de l'Économie et des finances, Bruno Le Maire, a annoncé jeudi 31 août qu'à partir de janvier 2024, les prix de 5 000 produits "n'augmenteront pas, voire vont baisser". Une décision prise à la suite d'un "accord global entre industriels et distributeurs", dans le but de "casser définitivement la spirale des prix de l'alimentaire".

publié le 2 septembre à 07h12, Kévin Comby, 6Medias

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