"Ils sont en train de le massacrer" : les agresseurs du petit neveu de Brigitte Macron jugés à Amiens
Trois hommes étaient jugés ce lundi 5 juin, accusés d’avoir pris à partie le patron de la chocolaterie Trogneux, propriété du petit-neveu de la première Dame de France selon Le Parisien.
Et si l’agression de Jean-Baptiste Trogneux ne reposait que sur le mobile… d’un manque de pouvoir d’achat ? C’est en tout cas l’argument avancé par les trois suspects, jugés le lundi 5 juin par le tribunal correctionnel d’Amiens, rapporte Le Parisien. L’un des prévenus, Yohan L. avance un argument. Les manifestants auraient amoncelé des poubelles devant la chocolaterie au motif que "les chocolats (seraient) trop chers". Le prévenu nie avoir eu recours à la violence gratuitement. "Je l’ai pas vu arriver, il m’a bousculé et je suis tombé par terre. J’ai voulu riposter mais j’ai loupé mon coup, et une personne m’a porté hors du groupe" avance-t-il. Lorsque le tribunal lui demande s’il se considère comme violent, Yohan L, acquiesce : "Quand je peux, oui ".
"Vraiment déterminés "
Un voisin de la chocolaterie a apporté sa version des faits. . "Mes enfants m’ont dit qu’il y avait une bagarre. Je me suis mis à la fenêtre, j’ai vu trois individus en train de taper une personne au sol. Je me suis dit : Ils sont en train de le massacrer ". "Il était carrément sonné, il savait plus où il était" ajoute-t-il. Le commerçant, âgé de 30 ans, a été reconnu en incapacité totale de travail pour une durée de 4 jours. Pour ces faits, Yohan L, principal suspect de l’affaire, a été condamné à trente mois d’emprisonnement dont quinze avec sursis. L’un de ses complices a lui écopé de 24 mois dont 12 avec sursis, quand le dernier prévenu, plaidant une erreur du plaignant, a été relaxé.
publié le 6 juin à 15h40, Orange avec 6Médias
