“Il était mon clown” : les sanglots d’Emmanuelle Bach aux obsèques de son père, Jean-Pierre Elkabbach
© Capture d'écran BFM
La comédienne, fille de l’ancien journaliste décédé à 86 ans le 3 octobre dernier, a tenu à rendre un hommage poignant à son père lors de son enterrement, vendredi. Elle a notamment évoqué des souvenirs de jeunesse.
Des sanglots dans la voix, Emmanuelle Bach s’est exprimée aux obsèques de Jean-Pierre Elkabbach, son père, ancien journaliste de radio et de télévision décédé le 3 octobre. «A-t-il été un père comme les autres ? Non, absolument pas », a déclaré la comédienne, un sourire en coin entre ses larmes, lors de la cérémonie, vendredi 6 octobre, au cimetière du Montparnasse, à Paris, retransmise par BFMTV. « Notre relation est unique. Si souvent absent, lui qui a tout sacrifié pour son métier aura mis du temps à laisser s’épanouir notre amour. Une fois sa pudeur maladive domptée, il est devenu un père omniprésent, attentif, généreux et drôle. » Et d'ajouter, émue : « Il était mon meilleur ami, mon confident, mon clown préféré ».
N’arrivant pas à cacher son émotion et sa peine, Emmanuelle Bach a ensuite évoqué son père comme un « partenaire de fantaisie ». Elle a exprimé sa fierté envers « le chemin parcouru » avec son père, sa joie d’avoir pu « enjamber tous les obstacles sans complaisance. » Avec pudeur, elle a raconté avoir eu des « échanges houleux, parfois brutaux » où « la profondeur du regard » de son père l’avait marquée. « Notre relation est devenu notre trésor, notre lien indéfectible était un puits de bonheur », s’est-elle remémorée. « Nous avons réussi ce pari fou d’avoir su créer un amour profond, sans égal et d’une exceptionnelle honnêteté », a ajouté la comédienne.
Des remerciements pour les personnes présentes
Puis Emmanuelle Bach a tenu, par ses mots, à remercier les personnes commémorant la mémoire de son père depuis sa disparition, trois jours auparavant. « J’entends vos témoignages, j’écoute vos anecdotes, vos récits sont parfois d’une telle justesse que je crois bien que même lui en serait resté coi. Je suis sûre qu’il apprécie. Grâce à vous je mesure la dimension de ce qu’il a fait, ses mille et une vie et parfois même votre affection. Grâce à vous, je comprends les sacrifices pour l’excellence et je comprends enfin qu’ils n’ont pas été vains », a-t-elle déclamé. Ne retenant plus ses larmes, la comédienne conclut sur un touchant « alors mon coeur s’apaise, adieu papa. »
publié le 6 octobre à 16h30, Par Hugo Romani, 6Médias