Hérault : le maire de Palavas-les-Flots interdit la vente de chouchous, beignets, glaces
© ANDBZ/ABACA/Photo d'illustration
Jeudi 11 juillet, Christian Jeanjean, le maire de Palavas-les-Flots (Hérault), a interdit la vente de glaces, chouchous et autres chichis sur les plages de la commune. Cinq commerces de vente ambulante ont ainsi été pénalisés pour des manquements à la loi et à la sécurité.
"Chichi, chouchou, beignet !" C’est sûrement l’une des phrases emblématiques des vacances d’été quand les vendeurs ambulants proposent des douceurs sucrées ou des boissons aux plaisanciers sur les plages. Mais, depuis jeudi 11 juillet à Palavas-les-Flots (Hérault), les vendeurs ambulants sont persona non grata sur les 6 kilomètres de plages, explique France 3 dimanche. Une décision prise par Christian Jeanjean, le maire de la commune. "Ils (les vendeurs ambulants, NDLR) avaient décidé unilatéralement de vendre des glaces. Mais elles doivent être conservées à -18°C, il y a la chaîne du froid à respecter. On ne peut pas se permettre d'intoxiquer les clients, les enfants", a-t-il expliqué à la chaîne.
Cette interdiction a été acceptée par une partie des habitants de Palavas-les-Flots, comme un père de famille. "On peut tomber malade et c'est un risque aussi pour les enfants car le plus souvent on achète des glaces ou des beignets pour eux", a-t-il confié à France 3. Même son de cloche de la part de deux touristes : "Il a raison, je préfère manger ma glace chez un glacier plutôt que sur la plage" et "Si la chaîne du froid n'est pas respectée, cela peut rendre malade".
Des fraudes ont été constatées
Le maire avait organisé une réunion avec les cinq vendeurs autorisés sur les plages de la commune, avant l’interdiction du 11 juillet. Il leur avait rappelé les termes de l’arrêté municipal qui leur permettait de vendre sur les plages. Sauf que des irrégularités ont été constatées dès le lendemain de la réunion sur les denrées vendues, des produits périmés et des contrats de travail dissimulés. La mairie attend désormais la mise aux normes et le respect des règles sanitaires.
publié le 15 juillet à 15h54, Capucine Trollion, 6Medias