Plus de 20% des plages françaises seraient "à éviter" ou "déconseillées", alerte une association
© ANDBZ/ABACA - Une plage en France. (image d'illustration)
L'association Eau et Rivières de Bretagne affirme que plus de 400 plages en France sont "à éviter" ou "déconseillées" en raison de la présence régulière de bactéries, rapporte BFMTV, samedi 25 mai.
C'est un constat qui pourrait bien donner des sueurs froides à de nombreux vacanciers. Comme le rapporte BFMTV, qui relaie les résultats d'une étude de l'association Eau et Rivières de Bretagne (ERB), samedi 25 mai, une plage française sur cinq est néfaste pour les baigneurs en raison de la présence régulière de bactéries qui polluent les eaux.
Au total, l'association a analysé les eaux de 1 854 plages en France métropolitaine et en Corse. Selon elle, 93 sont "à éviter" (5%), 316 sont "déconseillées" (17%), 755 sont "peu risquées" (41%) et 690 sont "recommandées" (37%). Selon cette étude, les plages les plus mal classées se trouvent dans les départements des Alpes-Maritimes, du Nord, du Pas-de-Calais, du Calvados et de la côte nord de la Bretagne. Les plages de Landunvez, dans le Finistère, de Boulogne-sur-Mer, dans le Pas-de-Calais, et de Saint-Laurent-du-Var, dans les Alpes-Maritimes, occupent les trois dernières places du classement.
Une étude plus précise que celle du ministère de la Santé, affirme ERB
À l'inverse, les plages les mieux classées sont celles situées sur la façade atlantique, en Occitanie et en Corse. Les plages de Lège-Cap-Ferret, en Gironde, de Palavas-les-Flots, dans l'Hérault, ou d'Étel, dans le Morbihan, trustent les premières places. L'ensemble des plages analysées et les résultats concernant la qualité de leurs eaux sont à retrouver sur le site www.labelleplage.fr, où a été publiée une carte interactive.
Selon les chiffres du ministère de la Santé relayés par nos confrères, 92,4% des sites de baignade en eau de mer étaient classés d'excellente ou de bonne qualité en 2022. Des résultats nettement supérieurs à ceux d'ERB, qui affirme que son indicateur est plus précis que celui du ministère de la Santé. Lundi 27 mai, d'autres associations ont également alarmé sur le fait que plusieurs cours d'eaux européens, dont la Seine, l'Oise et la Somme, sont massivement contaminés par un produit chimique très persistant, l'acide trifluoroacétique (TFA), rapporte France Bleu.
publié le 27 mai à 13h12, Quentin Marchal, 6Medias