France

Élysée : la relève de la Garde républicaine fait son retour après 27 ans d’absence

© ANDBZ/ABACA - Photo d'illustration.  Avant d’être abandonnée, cette cérémonie avait lieu quotidiennement devant le palais de l'Élysée entre 1909 et 1996.

Abandonnée par Jacques Chirac en 1996, la relève de la Garde républicaine va être relancée par l'Élysée, selon les informations de RTL. Elle aura lieu tous les premiers mardis du mois, à partir du 7 novembre prochain.

Voilà vingt-sept ans que les Français n’avaient pas vu la grande relève de la Garde républicaine devant l’Élysée. Ce sera bientôt à nouveau possible à partir de ce mardi 7 novembre, annonce RTL ce dimanche. Un événement qui aura lieu tous les premiers mardis du mois. Avant d’être abandonnée, cette cérémonie avait lieu quotidiennement devant le palais de l'Élysée entre 1909 et 1996. C’est le président Jacques Chirac qui avait décidé de la supprimer.

Alors pourquoi renouer avec cette ancienne coutume ? Selon l’un des conseillers du président Emmanuel Macron, interrogé par RTL, "la République c’est une continuité et des cérémonials notamment autour de notre armée. Renouer avec cette tradition perdue, c’est s’ancrer toujours plus dans cette continuité".

Un défilé tous les premiers mardis du mois à 9 heures du matin

Dans un communiqué, l’Élysée a détaillé l’organisation de chaque relève : "deux sections de 16 militaires (...) défileront le long de l’avenue de Marigny et de la rue de l’Élysée pour se croiser devant la grille d’honneur du palais de l’Élysée, rue du Faubourg Saint-Honoré", détaille le Palais, avant de préciser qu’"après un échange de statuts militaires et de consignes entre les deux chefs de section, les effectifs de la garde montante pénétreront dans la cour d’honneur du palais, au pas cadencé, avant de prendre leur poste pour les prochaines 24 heures".

Jusqu’en 1996, cette cérémonie avait lieu à 7h45. Les effectifs défileront désormais à 9 heures. La Garde républicaine fait partie de la région de Gendarmerie d’Île-de-France. En 2019, elle comprenait 3 300 personnes, à la fois des militaires et des civils.

publié le 5 novembre à 20h40, Alexandra Jagey, 6Medias

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