Effondrement de deux immeubles à Marseille : le bilan passe à six morts
Au lendemain de l'effondrement de deux immeubles à Marseille, deux nouveaux corps ont été retrouvés en fin d'après-midi sous les gravats, ce lundi 10 avril, annonce BFMTV.
D'après les informations du parquet de Marseille, reprises par BFMTV, deux autres corps ont été découverts sous les gravats en fin d'après-midi ce lundi 10 avril. Au lendemain de l’effondrement de deux immeubles de la rue de Tivoli, dans le 5e arrondissement de Marseille, le ministre du Logement, Olivier Klein, présent sur place en début de journée, avait annoncé que le corps d’une quatrième personne avait été retrouvé sous les décombres, selon BFMTV.
“On a identifié une quatrième victime, ça ne veut pas dire qu'elle a été extraite", a précisé le commandant Laurent, au micro de BFMTV. L'information avait auparavant été confirmée par les pompiers. Peu après 11h, le parquet indiquait qu’une troisième personne avait été découverte.
Toujours un espoir de trouver des survivants
Dans la nuit du samedi 8 au dimanche 9 avril, une violente explosion se déclenche dans l’immeuble, entraînant son effondrement et un incendie. En tout, jusqu’à 179 personnes ont été évacuées dans un périmètre de quatre rues autour des lieux. L’accident a eu lieu non loin de la rue d’Aubagne, au Nord du 6e arrondissement de la ville, où trois immeubles s’étaient effondrés en 2018.
“L'espoir de retrouver des survivants est toujours présent. Un travail extrêmement minutieux est mené par les marins-pompiers. C'est un travail long, difficile. Il y a eu et il y a encore des risques d'éboulement des immeubles voisins. Il faut beaucoup de prudence et de détermination”, a dit le ministre devant la presse. Devant la presse, le mair de Marseille Benoît Payan a confié que les causes de l'explosion ne sont toujours pas connues. "La police judiciaire et la police scientifique sont toujours en plein travail et en pleine recherche. Mais la priorité, c'est la recherche de survivants", a-t-il dit.
L’édile a également expliqué ne pas perdre espoir : "Plus d'une centaine de pompiers sont sur place, le dispositif reste le même. (...) Nos marins-pompiers ont été héroïques, ils travaillent sur un terrain extrêmement sensible. Les immeubles alentours se fragilisent de plus en plus. Il y a des fumerolles, le feu n'est pas totalement éteint. C'est un travail long et fastidieux. Il reste de l'espoir et tant qu'il reste de l'espoir, nous ne nous arrêterons pas."
publié le 10 avril à 20h30, Orange avec 6Medias
