Des punaises de lit dans un TGV ? La SNCF répond aux accusations et rassure les voyageurs
© Erich Westendarp/Pixabay - Y'a-t-il des punaises de lit dans les TGV ? La SNCF répond.
Mardi, un internaute avait posté une photo sur les réseaux sociaux laissant entrevoir un insecte ressemblant à une punaise de lit dans un TGV au départ de la gare de l'Est. La SNCF a réagi, selon BFMTV, et met en avant son protocole.
Après la psychose dans les cinémas parisiens ou dans des hôpitaux, voilà celle des trains. Y a-t-il des punaises de lit dans certains TGV de la SNCF ? Une photo postée sur les réseaux sociaux mardi 19 septembre avait mis le feu aux poudres. Un internaute s'interrogeait en effet sur la présence de l'insecte, alors qu'il avait pris un TGV au départ de la gare de l'Est. Le message posté sur le réseau social X était devenu viral puisqu'il a été vu, jusqu'à ce jour, plus de 4,6 millions de fois.
Déjà hier, auprès d'Actu.fr, la SNCF tenait à rassurer : "À ce jour, nous n’avons eu aucune présence confirmée de punaises de lit dans nos TGV ces derniers mois." La société ferroviaire se disait "particulièrement vigilante" et confirmait prendre "chaque signalement au sérieux". La régie ferroviaire met en avant aujourd'hui son protocole sanitaire strict auprès de BFMTV. Il concerne la "désinfection des nuisibles (cafards, fourmis…), y compris les puces de lit".
Les rames "sorties" s'il y a beaucoup d'insectes
Selon la SNCF, ce protocole est composé d'un "traitement préventif tous les soixante jours", mais également d'un "nettoyage approfondi" ou encore de la "pose de pièges spécifiques et de gels anti-nuisibles dans des zones non accessibles aux clients". Des vaporisations d'insecticides sont aussi appliquées dans toutes les voitures et dans les zones humidifiées, une "pose de poudre de diatomée". Ce protocole est encore plus strict en cas de découverte de nuisibles, à savoir la rame "est sortie du service commercial" s'il y en a beaucoup.
Dans les autres cas, des "dispositifs 'One-shot'" sont suivis dans l’ensemble de la rame concernée "en cas de signalement isolé". Avec renouvellement de l'opération "tous les quinze jours pendant un mois minimum, avec contrôle de la rame toutes les semaines". Ces opérations sont menées dans les TGV, mais également dans les Intercités et les trains de nuit. La SNCF assure que "la démarche est similaire et le nombre de cas remontés est quasi nul depuis plusieurs années". Des risques réduits depuis la rénovation des voitures, notamment celles de nuit, qui s’est achevée cet été.
publié le 21 septembre à 21h42, Xavier Martinage, avec 6Medias