France

Punaises de lit : une solution écologique miracle pour lutter contre les parasites

© Alamy/ABACA

Une étude du CHU de Nice, relayée par France 3 Côte d'Azur, vient de prouver que la terre de Sommières permet de lutter efficacement contre la présence des punaises de lit.

L'an dernier, les punaises de lit étaient devenues un sujet d’ordre national. Que ce soit dans les cinémas, dans les métros, les hôtels… ces nuisibles ont envahi le quotidien des Français. Ce parasite infecte notamment les matelas des habitants et se propage par les vêtements avant de trouver d'autres fibres où résider. Cet insecte se nourrit de sang humain et provoque des tâches rouges sur la peau qui entraînent des démangeaisons.

Il est très compliqué de se débarrasser de ce fléau puisqu'il s’incruste au plus profond des fibres de textile et est presque invisible à l'œil nu. Les solutions pour pallier ce problème sont souvent inefficaces ou très onéreuses, allant de 6 à 10 euros par mètre carré selon les surfaces pour une intervention d’une équipe spécialisée.

La terre de Sommières comme solution miracle

Pour venir à bout des punaises de lit, deux méthodes peuvent être employées. Les méthodes mécaniques avec des appareils à vapeur, le lavage à 60 degrés, le brossage… Cependant, cette solution n’est pas de longue durée puisqu’il est difficile de venir à bout de tous les insectes via cette méthode. Mais la solution la plus efficace reste l’usage d’insecticides. Cette dernière comporte néanmoins quelques problèmes comme l’intoxication des particuliers rapporte France 3 Côte d'Azur .

Une solution naturelle comme la terre de diatomée, bien qu’efficace, est abrasive et peut entraîner des effets indésirables chez l’homme. Les équipes du CHU de Nice ont décidé d’étudier une alternative à cette solution écologique et ont déterminé que la terre de Sommières coche toutes les cases. "C'est déshydratant, donc il ne faut pas trop la respirer, mais ça n'a qu'un effet de déshydratation de la peau, ce n'est rien par rapport à la terre de diatomée " a indiqué le parasitologue Pascal Delaunay.

publié le 26 août à 16h50, Arnaud Enjourbault, 6Medias

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