Des écoliers de Nîmes mis en sécurité à la suite de comportements suspects
© ANDBZ/ABACA, Photo d'illustration - Les écoles restent vigilantes dans le quartier Pissevin.
Face à plusieurs mouvements suspects, deux écoles du quartier Pissevin ont été mises en sécurité de manière préventive, selon le Midi Libre. Un quartier où les règlements de comptes se multiplient.
Dans le quartier Pissevin, à Nîmes, les élèves des écoles Henri-Wallon et Paul-Langevin ont dû être mis en sécurité, ce lundi 11 septembre, nous informe le Midi libre. Cette décision a été prise à la suite d’un signalement de bruits et de mouvements suspects à proximité des établissements scolaires. L’adjointe au maire déléguée à l’Éducation a justifié cette mesure ainsi : "La décision de mise en sécurité des élèves, qui ne peuvent pas sortir des locaux tant qu'il n'y a pas de vérification par la police nationale et municipale, a été prise lundi après-midi durant le temps périscolaire. Il y a une psychose qui s'est installée à Pissevin après la succession de fusillades", a expliqué Véronique Gardeur-Bancel.
Des cellules de soutien psychologique mises en place
Si les enfants ont pu connaître un traumatisme ces dernières semaines, c’est parce que les faits divers ne cessent de se multiplier dans le quartier. Après le décès à Pissevin de Fayad le mois dernier, victime innocente d’une fusillade sur fond de règlement de comptes, des tirs ont encore été entendus ce dimanche. Ce qui ne permet pas aux habitants de vivre sereinement. Ainsi, au sein des écoles de Pissevin, des cellules de soutien psychologique ont été mises en place, pour préserver la santé des enfants. La présence d’alarmes est toujours recommandée dans les écoles, pour garantir une certaine sécurité face à tout type d’événement imprévisible.
publié le 12 septembre à 20h00, Alexis Fargeaudoux, 6Médias