France

Déclaration d’impôts : attention aux faux courriels de la Direction générale des Finances publiques

© ANDBZ/ABACA

Alors que la campagne d’impôts 2024 est ouverte depuis plusieurs jours, certains escrocs peuvent tenter de vous soutirer de l’argent en se faisant passer pour des organismes officiels. C’est notamment le cas avec l’envoi de faux courriels.

Depuis le 11 avril, la campagne de déclaration d’impôts 2024 sur les revenus 2023 est ouverte. Tous les contribuables ont à jusqu’à fin mai ou début juin, selon leur département de résidence, pour remplir cette déclaration, rapporte La Voix du Nord. Il faudra faire attention et ne pas se faire avoir comme l’a précisé le site des Impôts. "Diverses escroqueries se diffusent en usurpant l’identité de la Direction générale des Finances publiques (DGFIP)", peut-on ainsi lire.

Les fausses notifications de remboursement à la suite d'"un prétendu bilan de votre situation fiscale" sont parmi les arnaques les plus fréquentes. L’objectif des escrocs est de soutirer de l’argent et d’obtenir les coordonnées bancaires de la personne visée. Ils usent de techniques rusées en envoyant des mails avec des entêtes de la DGFIP ou du site impots.gouv.fr. Ils peuvent ressembler quasiment à l’identique à des courriels officiels alors qu’en réalité, il s’agit de faux. Le site des impôts rappelle que "l’administration fiscale n’adresse jamais de courriels vous invitant à vous rendre sur des formulaires en ligne pour obtenir un remboursement sans vous connecter à votre espace authentifié ou pour vous notifier le résultat d’un éventuel examen de situation fiscale".

Comment éviter de se faire piéger ?

Pour éviter de vous faire piéger, il y a certaines astuces. Par exemple, lorsque les services de l’administration souhaitent vous contacter, ils n’utilisent que des adresses mails se terminant par @dgfip.finances.gouv.fr. Celles des escrocs peuvent varier à une lettre près. Les sites officiels de l’administration fiscale se terminent également toujours par gouv.fr, sans quoi l'adresse "est révélatrice d’une action malveillante".

publié le 30 avril à 19h02, Lilian Moy, 6Medias

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