Colère des agriculteurs : Les renseignements prévoient des actions de contestations au Salon de l’agriculture
Le Salon de l’agriculture ouvrira ses portes le samedi 24 février, en plein mouvement de colère des agriculteurs. L’arrivée du président de la République sera particulièrement surveillée, selon des informations révélées par BFMTV.
À la veille du Salon de l’agriculture, les services de renseignement se préparent. Dans une note consultée et révélée par BFMTV, on apprend que "plusieurs actions" pouvant perturber le Salon risquent de se produire.L’arrivée d’Emmanuel Macron au Salon sera particulièrement surveillée. En effet, il est d’usage que le président de la République se rende au Salon de l’agriculture pour rencontrer les exposants et parler des projets concernant l’agriculture en France. Mais cette année, le Salon tombe en même temps qu’un mouvement de protestation des agriculteurs, qui réclament notamment une meilleure réglementation à l’échelle européenne et une simplification de l’administratif. Le Président risque alors d’être "sifflé à son arrivée", selon les informations consultées par BFMTV.
Des tensions particulièrement à Paris
Depuis le début du mouvement des agriculteurs, la capitale est souvent visée, Paris étant le lieu où se situe l’exécutif, loin de toute exploitation agricole. Emmanuel Macron n’est pas le seul ciblé par la colère des agriculteurs, selon la note. Les stands de grandes surfaces et de chaînes de restauration sont également dans le viseur des syndicats, comme la Coordination rurale (CR). Ainsi, les actions dans le reste de la France devraient être moins nombreuses pendant la durée du Salon, du 29 février au 3 mars.
"Ils ont organisé des bus pour faire venir leurs adhérents. Beaucoup des adhérents de CR prévoient de rentrer dans le Salon 'comme simples visiteurs' pour être présents à l’intérieur" peut-on enfin lire dans la note. En dehors du Salon de l’agriculture, d’autres mouvements sont envisagés.
publié le 23 février à 14h56, Philippine Rouviere Flamand, 6Medias
