Château de Versailles : l'auteur de la fausse alerte à la bombe "regrette son geste"
© Liewig Christian/ABACA - Le château de Versailles a encore dû être évacué.
L'auteur de la fausse alerte à la bombe qui a touché le château de Versailles, jeudi 19 octobre, a été interpellé et a exprimé des regrets, raconte TF1info. Il souffrirait de problèmes psychiatriques. Vendredi, une cinquième alerte à la bombe en l'espace d'une semaine a touché le château.
Le château de Versailles n'en finit plus de subir des alertes à la bombe. Après la quatrième évacuation en une semaine, un homme a été interpellé, jeudi 19 octobre, d'après une source policière citée par TF1Info. Âgé de 37 ans, le suspect "souffre de problèmes psychiatriques". Résidant chez ses parents, il "est sans profession et est inconnu des services de police. Il ne montre aucun signe de radicalisation. Il ne sait pas pourquoi il a fait ça, explique qu'il regrette son geste", toujours selon cette même source. Son entrevue avec un médecin déterminera de la poursuite ou non de sa garde à vue.
Les alertes à la bombe sont prises avec d'autant plus de sérieux qu'elles interviennent dans un contexte sécuritaire délicat, entre les violences opposant Israël au Hamas et l'attentat ayant coûté la vie à un professeur dans un lycée d'Arras (Pas-de-Calais). Plusieurs alertes à la bombe ont été recensées ces derniers jours, notamment dans 15 aéroports français différents et au musée du Louvre, à Paris. Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, a indiqué que 18 personnes avaient été interpellées en 48 heures et affirmé qu'il s'agissait "essentiellement de mineurs".
Une cinquième alerte à la bombe ce vendredi
Ce vendredi midi, le château de Versailles a même été victime d'une cinquième alerte à la bombe, obligeant le personnel de la résidence royale à faire évacuer les lieux, malgré les nombreux touristes qui s'y trouvaient. "À cette heure, nous n’avons pas constaté de phénomène d’annulation de la part de nos visiteurs", précise le service communication du château, qui accueille près de 15 000 personnes chaque jour, comme le rappelle BFMTV.
publié le 20 octobre à 14h00, Emmanuel Davila, 6Medias
