France

Changement d'heure : ce qu'il faut savoir sur le passage à l'heure d'été dimanche matin

À 2h du matin, dimanche 26 mars, il sera en fait 3h. Un changement aux conséquences énergétiques assez faibles, explique Ouest-France, et qui pourrait avoir une influence néfaste sur la santé.

La nuit du samedi 25 au dimanche 26 mars sera celle du passage à l'heure d'été. À 2h du matin, l'horloge affichera directement 3h. Un changement qui signale l'arrivée du printemps et des températures plus douces, mais qui privera malheureusement les Français d'une heure de sommeil. En guise de consolation, le soleil se couchera désormais une heure plus tard, rappelle Ouest-France.

Le changement d'heure permet-il également de faire des économies d'énergie ? C'est l'argument qui était avancé lorsqu'il a été instauré après le choc pétrolier de 1973-1974 : avec une heure d'ensoleillement en plus, plus besoin d'allumer les lumières trop tôt en début de soirée. Et d'après une étude de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), menée en 2010, une réduction des émissions de CO2 se fait un peu sentir. En 2009, "44 kilotonnes d'émissions de CO2" ont été sauvées en 2009. En 2030, ce chiffre devrait grimper à 80 kt. L'impact du changement d'horaire se vérifie donc, mais de manière très relative. La baisse de la consommation d'électricité est légèrement plus nette. En 2009, 0,07 % de la consommation totale d’électricité en France avait été réduite. Des économies de moins en moins visibles à mesure que l'éclairage basse consommation se généralise.

Comment expliquer que le changement d'heure ne soit pas supprimé ?

En outre, une étude suédoise publiée en 2008 dans le New England Journal of Medicine alertait sur "une augmentation statistiquement significative du risque de crise cardiaque dans la semaine suivant le changement horaire", poursuit Ouest-France. Aucun lien de causalité n'a néanmoins été formellement établi. Comment expliquer, dès lors, que le changement d'heure perdure, alors que des pays comme l’Argentine, la Tunisie, l’Égypte, la Turquie, la Russie ou l'Arménie ont préféré y renoncer ? En 2018, la Commission européenne avait proposé sa suppression. Mais un désaccord existe entre les États du nord de l'Europe, qui plaident pour l'heure d'hiver, et ceux du sud du continent (dont la France), qui préfèrent l'heure d'été. À moins d'un accord, les changements d'heure saisonniers pourraient donc se poursuivre encore quelques années.

publié le 25 mars à 16h05, Orange avec 6Medias

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