France

"Ce n’est pas une provocation" : Adrien Quatennens défend la présence de LFI à l’hommage national pour Robert Badinter

Invité au micro de RTL, mercredi 14 février, le député insoumis a salué "la mémoire d’un grand homme d’État" et confirmé que sa famille politique serait présente place Vendôme, en dépit de la volonté de la famille Badinter, qui souhaitait que ni le RN ni LFI ne soient présents.

C’est sur la place Vendôme, là où siège le ministère de la Justice, qu’un hommage national aura lieu en mémoire de Robert Badinter, mercredi 14 février. Un événement présidé par Emmanuel Macron, auquel le Rassemblement national et La France insoumise ne sont pas les bienvenus, a fait savoir la famille de l’ancien Garde des Sceaux, mort dans la nuit du jeudi 8 au vendredi 9 février à l’âge de 95 ans.

Invité sur RTL mercredi matin, Adrien Quatennens, député insoumis, a défendu la présence d’Éric Coquerel, président de la commission des finances, et de Caroline Fiat, la députée et vice-présidente de la commission. "C’est une journée d’hommage national et jusqu’à preuve du contraire ce n’est pas un hommage privé. Je respecte le deuil de la famille, je n’ai pas envie de polémiquer en ce jour de deuil, mais nous sommes invités par le président de la République", a-t-il affirmé.

Marine Le Pen égratigne LFI

"Ce n'est pas une provocation que de répondre à une invitation du président de la République à un jour d’hommage national", a-t-il enfin martelé sur le sujet. De son côté, Manuel Bompard, coordinateur de La France insoumise, a tenu un discours similaire, estimant qu’un "hommage national consiste à dire que toute la nation rend hommage à une personnalité, dont on considère qu'elle a eu une place décisive et importante". rapporte BFMTV.

De son côté, Marine Le Pen s’est pliée à la volonté de la famille de Robert Badinter, assurant qu’aucun représentant du RN ne serait présent : "C'est le choix de la famille. Je ne vais pas polémiquer alors que l'enterrement n'a pas encore eu lieu. Je respecte un certain nombre de valeurs", a-t-elle déclaré, souligne RTL. Elle en a par ailleurs profité pour tacler ses rivaux d’extrême gauche : "Je sais que ce terme de courtoisie écorche quelques oreilles, pourtant, il fait fonctionner la démocratie".

publié le 14 février à 09h55, Théo Rampazzo, 6Medias

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