France

Carburants : moins de pénuries, mais toujours de gros manques

Ce vendredi 31 mars, Ouest-France fait le point sur les pénuries de carburants. La situation s'améliore lentement en France, mais de nombreuses stations font encore état de ruptures de stock.

La situation s'améliore légèrement, sans pour autant que toutes les ruptures de stock soient solutionnées. Voilà le bilan que dresse Ouest-France, vendredi 31 mars, des pénuries de carburants dans l'Hexagone causées par les grèves dans les raffineries contre la réforme des retraites. Sur les 7.000 stations-service qui ont fait remonter des informations sur leurs situations respectives sur la plateforme gouvernementale, entre le 27 et le 31 mars, 1.533 ont déclaré une rupture soit sur le gazole, soit sur le SP95-E10. Soit 21,9%. Un chiffre qui atteignait la barre des 30% en début de semaine.

La région Ile-de-France reste très touchée, rappelle Ouest-France. Dans le Val-de-Marne, 40 % des stations ont fait état d’une rupture pour au moins un type de carburant. Un chiffre qu'on retrouve également à Paris. A noter que seulement 37 des 140 stations-service du département ont fait remonter leurs informations ces derniers jours, ces pourcentages sont donc gonflés.

L'ouest et le sud-est également en difficulté

La situation est également tendue dans certains départements de l’Ouest, comme en Loire-Atlantique, dans le Finistère ou dans le Maine-et-Loire. Ou du sud-est, comme dans les Bouches-du-Rhône et dans le Gard, où plus de 25 % des stations ayant actualisé leurs données du 27 au 31 mars ont signalé une rupture d’au moins un carburant. Actuellement, seulement deux raffineries conventionnelles sur six sont sur le pont France. Les autres peuvent expédier leurs stocks de manière irrégulière, au rythme des grèves.

La raffinerie de Gonfreville a reconduit jeudi son mouvement pour quatre jours, a indiqué la CGT à l’AFP. La raffinerie de Port-Jérôme a opté pour la même option, jusqu’à la prochaine journée nationale de mobilisation du 6 avril. Mais les syndicats ont accepté de sortir ponctuellement un « petit volume » de carburants, a indiqué à l’AFP Christophe Aubert, délégué CGT Esso-ExxonMobil.

publié le 31 mars à 17h02, Orange avec 6Medias

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