France

Bretagne : 30 retraités bientôt mis à la porte de leur résidence senior

© Cristina Gottardi / Unsplash / Image d'illustration - Des personnes âgées vont devoir quitter leur résidence en Bretagne

À Pont-Aven en Bretagne, la trentaine de pensionnaires d’une résidence senior vont devoir quitter les lieux sous trois semaines après la faillite de l’organisme.

Trente retraités d’une résidence senior de Pont-Aven en Bretagne seront bientôt sans logement. Comme l’indique RTL.fr, ils ont trois semaines pour quitter les lieux ont-ils appris dans une lettre. L’organisme qui leur louait les appartements a fait faillite et de ce fait, ils n’ont plus le droit d’y habiter. Les pensionnaires sont scandalisés et sous le choc. "Je ne peux pas comprendre qu'il nous arrive une chose pareille à notre âge", regrette Yvonne, 89 ans, qui va partir en Belgique s’installer chez sa fille. "C'est une décision brutale. On vous met le couteau sous la gorge. Mon chien est mieux traité que moi", ajoute Louis, un retraité de 87 ans.

Les retraités cherchent "désespérément" d’autres logements à Pont-Aven. Tous autonomes, ils refusent d’aller en Ehpad. Mais certains sont prêts à résister à l’expulsion, comme Gérard, 90 ans, qui s’exclame : "Moi, je ne pars pas. Ils viendront me chercher avec l'armée s'il le faut. J'ai vendu le camping-car, je n'ai plus rien."

Le maire cherche des solutions

Au micro de TF1, Sophie Di Rosa explique que les loyers demandés sont devenus beaucoup trop onéreux. La direction est gestionnaire de la résidence et non propriétaire, c’est pour cela qu’elle n’a pas le pouvoir d’aider les résidents. "Même si la résidence était à 100% de son taux d'occupation, le chiffre d'affaires que percevrait le gestionnaire ne suffirait pas à payer le loyer qui est attendu par les propriétaires des appartements", détaille-t-elle. De son côté, Jean-Marc Tanguy, le maire de Pont-Aven, réfléchit à des solutions pour reloger les seniors. "On fera en sorte qu'aucune personne ne se retrouve dans la rue. On fera en sorte, avec les services de l'État, avec l'ARS, de trouver des solutions", assure-t-il à TF1.

publié le 20 septembre à 11h00, Capucine Trollion, 6Medias

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