France

Nord-Isère : une quarantaine de séniors menacés d’expulsion après la liquidation d’une résidence pour personnes âgées

© Pixabay (Photo d'illustration)

Alors que la résidence du Clos des Tilleuls a été placée en liquidation judiciaire et que la direction de l’établissement reste muette, les 42 locataires, âgés de 80 à 102 ans, risquent de se retrouver à la rue. Un dossier de reprise a été déposé par les copropriétaires, rapporte Le Dauphiné Libéré.

Ils ont peur pour leur avenir. Claude, Geneviève, Jeanine et leurs voisins, qui habitent la résidence pour personnes âgées du Clos des Tilleuls, situé dans le village de Vézeronce-Curtin, en Nord-Isère, sont désespérés. Car après la mise en liquidation judiciaire de l’établissement le 2 juillet par le tribunal de commerce de Lyon, ces 42 séniors, âgés entre 80 et 102 ans ont été priés de quitter les lieux, rapporte France Bleu. Pour couronner le tout, la direction du lieu a disparu.

Si la nouvelle inquiète, certains ne sont pas surpris par une telle décision. "On s'en doutait, on voyait bien que la maison marchait de travers", confie Geneviève auprès de BFMTV. Elle martèle cependant que tant qu’elle paye son loyer, personne ne la "mettra dehors". "S'il faut partir... on partira, il faudra se réhabituer, nous les vieux, à tout un tas de choses qui pourraient nous être évitées", tempère-t-elle auprès de France Bleu.

Une reprise possible ?

Alors que le mandataire judiciaire a demandé à la mairie de prendre en charge la sécurité des locataires, Maurice Belantan, maire de Vézeronce-Curtin, se retrouve démuni. "On n'a personne, tout le monde nous dit qu'on va faire ce qu'on peut, mais finalement on ne peut rien faire, on se retrouve tous seuls", déplore-t-il. "Chaque jour, des résidents viennent en mairie, en pleurs, pour me supplier de leur trouver une solution", s’attriste l’édile.

Selon les informations du Dauphiné Libéré, les copropriétaires ont déposé une offre de reprise auprès du mandataire judiciaire, vendredi 12 juillet. Dans leur dossier, ils proposent de former une SAS dans le but de reprendre l’établissement, avec l’aide d’une cheffe d’entreprise pour gérer la partie relative aux prestations de services, précise le quotidien régional.

publié le 13 juillet à 18h00, Théo Rampazzo, 6Medias

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