Bormes-les-Mimosas : manifestations interdites pendant le séjour d’Emmanuel Macron
© Gregoire Elodie/ABACA
Durant la période du lundi 19 au vendredi 23 août, lors du séjour d’Emmanuel Macron au fort de Brégançon, les manifestations seront interdites à Bormes-les-Mimosas, rapporte BFMTV.
À Bormes-les-Mimosas, du 19 au 23 août, lors du séjour du Président de la République au fort de Brégançon, les manifestations seront interdites après un arrêté de la préfecture du Var. Les raisons de cet arrêté sont multiples indique BFMTV. Premièrement, la commémoration du 80ᵉ anniversaire du débarquement en Provence qui implique la présence du chef de l'État dans la région. Emmanuel Macron accueillera plusieurs personnalités invitées pour l'occasion, ce qui justifie un niveau de sensibilité important, d’autant plus que le plan Vigipirate est maintenu au niveau d’urgence attentat. Un dispositif de sécurité important sera mis en place dans la région lié à cette période de fête.
Des risques d’incendie ?
Si la présence du chef de l'État justifie un niveau de sécurité renforcé, ce n’est pas la seule raison d’un arrêté interdisant toute manifestation. Ainsi, la préfecture indique que le département est en vigilance sécheresse depuis le 21 février dernier. Les rassemblements dans les lieux “fortement boisés” du fort de Brégançon pourraient entraîner des incendies dans la zone. Chaque année, les préfets prennent ce genre de mesure lorsque le président réside au fort.
Au lendemain des Jeux olympiques, la trêve politique terminée, le chef de l'État aura des choix cruciaux à faire comme la nomination d’un Premier ministre. Dans l’attente de cette décision cruciale, plusieurs médias laissent planer le doute concernant le refus du chef de l'État de nommer Lucie Castets, la représentante du Nouveau Front Populaire. Plusieurs mouvements sociaux ont eu lieu par le passé comme lors de la réforme des retraites en mars 2023 où des militants avaient coupé le courant du fort. Ou encore en août 2021 lors du rassemblement contre le pass sanitaire sans oublier la tentative d’intrusion des Gilets jaunes en 2018.
publié le 19 août à 17h08, Arnaud Enjourbault, 6Medias