Attentat de Magnanville : des drones déployés pour un procès sous haute surveillance
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Lundi 25 septembre, le procès de l’attentat de Magnanville s’ouvre au Palais de justice de Paris. Compte tenu de la nature terroriste des faits, la préfecture de police a autorisé, par arrêté, le recours à des drones de surveillance pendant toute la durée de l’audience.
Près de sept ans après les faits, le procès de l’attentat de Magnanville (Yvelines) s’ouvre lundi 25 septembre au Palais de justice de Paris. Pour rappel, le 13 juin 2016, les policiers Jessica Schneider et Jean-Baptiste Salvaing, en couple, étaient assassinés par Larossi Abballa à leur domicile de Magnanville en présence de leur jeune fils, âgé de 3 ans. L’auteur des faits ayant été abattu par le GIGN, Mohamed Lamine Aberouz, un proche du terroriste, comparaît seul. Il est notamment accusé de "complicité d’assassinats terroristes" et encourt la réculsion criminelle à perpétuité.
Limiter "l’engagement des forces au sol"
Afin de limiter tout risque terroriste, la préfecture de police a autorisé, samedi 23 septembre, "la captation, l’enregistrement et la transmission d’images" au moyen de drones pendant toute la durée de l’audience. La préfecture souligne dans son arrêté que dans le "contexte actuel de menace très élevée", ce procès "est susceptible de constituer une cible privilégiée et symbolique pour des actes de nature terroriste". Elle indique également que le public est attendu en nombre dans la salle d’audience.
Dès lors, "le recours à des caméras aéroportées" permettra aux forces de l’ordre de "disposer d’une vision en grand angle pour le maintien et le rétablissement de l’ordre public tout en limitant l’engagement des forces au sol". Ce procès "particulièrement sensible" devrait se terminer le 10 octobre prochain.
publié le 24 septembre à 18h11, Mathilde Ledroit, 6Medias