France

Attaque d'un fourgon dans l'Eure : trois des quatre syndicats pénitentiaires lèvent le blocage

Le blocage décidé par l'intersyndicale des surveillants pénitentiaires va être levé par trois des quatre organisations, a indiqué FO Justice, vendredi 17 mai. Après l'attaque mortelle d'un fourgon dans l'Eure, mardi, le gouvernement a pris plusieurs engagements pour assurer la sécurité des agents, rapporte 20 Minutes.

Trois des quatre organisations de l'intersyndicale des surveillants pénitentiaires ont appelé à la levée du blocage des prisons, vendredi 17 mai. Le mouvement fait suite à l'attaque d'un fourgon pénitentiaire lors d'un transfèrement de détenus, mardi, dans l'Eure. Deux agents y avaient perdu la vie. La levée du blocage est demandée "dans l'ensemble des établissements en France", comme l'a déclaré Emmanuel Baudin, secrétaire général de FO Justice. Le quatrième syndicat, l'UFAP-UNSA Justice, se contente de "suspendre" le mouvement jusqu'à mardi, dans l'attente d'une consultation de sa base, rapporte 20 Minutes.

La situation s'est décantée après une réunion au ministère de la Justice. Des "avancées importantes" sont saluées par Emmanuel Baudin. Le "relevé de décision" proposé par la Chancellerie a été signé par FO Justice, CGT Pénitentiaire et SPS. Les négociations portaient notamment sur l'obtention de "meilleures" conditions de sécurité pour "ne plus jamais revivre un tel drame". Les engagements du gouvernement seraient "quasi identiques" aux exigences syndicales.

Limiter les transfèrements de détenus

La question de l'armement des surveillants, et celles de la sécurisation et du renouvellement des véhicules ont été abordées. Les transfèrements de détenus vers les hôpitaux et les tribunaux seront par ailleurs limités, pour privilégier des auditions en visioconférence par les juges. Après une première réunion, le mouvement avait été maintenu, les engagements du gouvernement ayant été jugés trop "conditionnels". Leurs demandes semblent désormais avoir été satisfaites.

publié le 18 mai à 16h12, Emmanuel Davila, 6Medias

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